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  • Phnom Penh & Arts : (re)découvrir la symphonie chromatique de Stef au restaurant Khéma La Poste

    Dessinateur de bandes dessinées accompli, illustrateur et peintre, Stéphane Delaprée illustre depuis 26 ans la joie de vivre cambodgienne. Ses œuvres sont toujours exposées au Khéma La Poste de Phnom Penh, l'occasion de redécouvrir cet artiste talentueux et plein de bonheur. En 1994, Stéphane Delaprée foule pour la première fois le sol cambodgien. Ce dessinateur-voyageur impénitent ne compte alors y rester qu’une poignée de mois, juste le temps de saluer ses deux frères qui se sont établis dans la capitale. Le billet retour finira, fatalement, dans une poubelle, et l’artiste fera du royaume son pays d’adoption. 26 ans plus tard, il continue de célébrer, à travers ses œuvres, une certaine idée du bonheur. « Peins ce que tu chéris » Ses peintures sont immédiatement reconnaissables tant son style est personnel. Aucune ombre dans ses tableaux, mais au contraire une lumière vive et éclatante, omniprésente, tout comme les couleurs et les sourires. Des scènes tirées de la vie quotidienne, transports, moines, enfants, vendeurs, sans oublier les femmes élégantes et ravissantes, descendantes des gracieuses apsaras d’antan. Avec, toujours, ce même visage rond, cet imperturbable sourire et ces yeux sur le côté, « ces yeux croches qui sont comme les miens, un peu de travers » Des maisons sur pilotis, des forêts, une rivière servent souvent de toile de fond, et les dômes d’Angkor Wat ne semblent jamais loin. Dans cette mélodie de couleurs où prédominent le rouge, le bleu et l’or, le printemps semble éternellement durer. Un paradis terrestre, en somme, vision pas si fantasmée d’un pays de cocagne où tout est merveille pour qui sait admirer. « C’est un peu le regard d’un enfant qu’est le mien, et si je devais me donner un âge mental, je pense que je serais bien plus proche des 12 ans que de mon âge véritable. Et vous, quel âge vous donneriez-vous ? ». L’artiste est ainsi, invitant à chaque instant son interlocuteur à se découvrir en lui retournant les questions. Très vite, en sa compagnie, l’habituel l’interview-monologue se transforme en un échange forcément haut en couleur. Happy Painting, hommage à la joie de vivre Ce courant pictural qu’il a lui-même fondé sera baptisé bien plus tard « Happy Painting », une peinture faussement naïve mais véritablement réconfortante, imprégnée de poésie et de joie de vivre. « Faire croire que je me suis un jour réveillé en “inventant” ce style serait un gros mensonge, déclare le peintre. Honnêtement, je ne pense pas que les artistes puissent avoir d’emblée une idée claire du style qui sera le leur. Celui-ci vient étape par étape, et c’est seulement après-coup que des tendances se dégagent, une cohésion, assez pour définir l’ensemble d’une œuvre ». Paradoxalement, il aura fallu que l’artiste traverse une période sombre pour que cet hymne à la joie voie le jour. « J’étais empêtré dans une situation délicate et difficile à vivre. Sans vraiment m’en rendre compte, mes tableaux sont devenus comme une sorte de refuge, un antidote à la douleur. Je peignais la lumière que j’avais du mal à trouver dans ma vie. D’ailleurs, dessiner n’est pas pour moi une passion, il s’agirait beaucoup plus d’un besoin » « J’étais le gamin qui dessine » Toute sa vie, Stef l’aura consacrée au dessin, qu’il apprend en autodidacte. « Mes parents étaient des intellos, ils m’emmenaient au musée et achetaient beaucoup de livres, y compris des livres d’art. Je recopiais tout ce que j’y trouvais d’intéressant, notamment les illustrations du dictionnaire. Il m’arrivait même de faire semblant d’être malade afin de pouvoir rester à la maison et faire tranquillement mes croquis. J’étais “le gamin qui dessine”, et je pense que mes parents ne se faisaient pas trop d’illusions sur mon avenir. S’ils ne m’encourageaient pas particulièrement, ils ne tentèrent jamais non plus de me dissuader ». Adolescent, il réalise pour son école une sculpture sur bois qui se vend immédiatement. Ses dessins aussi trouvent très vite acquéreurs, même s’il préfère les donner ou les échanger plutôt que de les vendre. « J’étais bien trop timide pour aborder le thème de l’argent ! », déclare l’artiste avec un léger sourire, comme s’il était gêné de cette particularité dans un monde où chaque objet, chaque œuvre se voit octroyer une valeur marchande. La vie comme un roman graphique Pendant longtemps, Stef avoue n’avoir vécu que pour la BD, dévorant les numéros de L’Écho des Savanes, À Suivre, Hara Kiri, Pilote et Tintin. Sans se douter que des années plus tard, ses dessins rempliraient les cases de quelques-uns de ces magazines devenus cultes. Il franchit un pas de plus lorsque, résidant au Canada, il fonde la revue Bambou, un bimestriel dont le tirage ira jusqu’à atteindre les 5 000 exemplaires. Une belle réussite dans le Québec du milieu des années 1980, qui lui rapportera une moisson d’incroyables souvenirs et de soirées dantesques. Électron libre et rêveur invétéré, la soif de découvertes le pousse à partir vers de nouveaux horizons. Car avant de peindre les splendeurs du Cambodge, Stef aura traîné ses cartons à dessins dans d’innombrables contrées. Alors qu’il n’est encore qu’un enfant, ses parents quittent la région parisienne pour les frimas québécois, avant de gagner la côte sénégalaise. « J’y ai passé une adolescence fabuleuse, c’était une période vraiment heureuse. Et, bien sûr, je dessinais tout le temps. Je me souviens même avoir commis, avec Normand Baillargeon au scénario, un petit ouvrage intitulé “Astérix chez les Wolofs”, dont un ami a retrouvé un exemplaire il y a peu de temps ». L’attrait du voyage et du dépaysement se porte bien dans la famille, comme le prouve cette téméraire traversée du Sahara entreprise en Méhari. À bord, Stéphane est entouré de son père et de l’un de ses frères. Quelques années plus tard, à 17 ans, Stef quitte l’école et décide de s’embarquer pour un périple solitaire le menant jusqu’en Inde. Puis ce sera le Salvador d’avant la guerre civile, dont il garde le souvenir d’une montagne russe émotionnelle, où des joies ineffables se retrouvent entrecoupées d’épisodes sanglants. À chaque fois, Stéphane parvient à vivre de son art, créant tantôt des affiches, des story-boards, des pochettes de 33 tours, des couvertures de livres… Il illustre des hommages à Prévert, dont l’un des poèmes, Le Cancre, semble avoir été écrit pour lui. Sans oublier les dessins et les peintures, qu’il vend parfois dans la rue. Cette vie de bohème ne dérange alors pas cet artiste bien peu intéressé par la réussite financière. « Ce n’est qu’au tournant de la trentaine que j’ai commencé à réellement me soucier du futur. Auparavant, seul importait le fait de pouvoir m’acheter de quoi dessiner ». « Je n’ai pas choisi le Cambodge, c’est lui qui m’a pris » En 1994, le voilà donc au Cambodge, « Juste le temps de passer l’hiver ». Il trouve immédiatement un engagement auprès de la LICADHO, et le voilà chargé d’illustrer un fascicule sur la nouvelle Constitution. L’ambiance qui règne alors dans la capitale n’est pas pour lui déplaire : « Tout le monde se saluait, une sorte de fraternité et une grande solidarité prédominaient. Et puis, comme il y avait très peu de barangs, on était invités à toutes sortes de cérémonies, dont certaines très prestigieuses » « En parallèle, Phnom Penh ressemblait à une ville du Far West. Il n’y avait presque pas de voitures, on marchait au milieu de montagnes de poubelles, entre lesquelles slalomaient des rats énormes. C’était un endroit dangereux, on y croisait des mecs complètement bourrés qui tenaient un flingue à la main. Souvent, à la nuit tombée, des coups de feu retentissaient dans la ville. Les choses ont bien changé depuis ! ». Après deux décennies passées dans la capitale, Stef a décidé de s’installer à Siem Reap, « Un endroit plus calme, à l’aspect un peu campagnard, où on peut tranquillement se balader en vélo au bord de la rivière ». « Je suis un rêveur, pas un businessman » Ces 26 années passées au Cambodge auront vu son art se développer, stimulé par l’amour qu’il porte à ce pays hors du commun. Les commandes, parfois de grande ampleur, se sont succédé, comme cette fresque de 15 mètres de long qui a longtemps orné les murs de l’aéroport de Sihanoukville. Ou encore les 108 couvertures réalisées pour le magazine japonais NyoNyum. Les points de vente et les Happy Galleries ont fleuri un peu partout. « J’ai fait beaucoup d’argent, mais tout cela en coûtait tout autant, en plus du temps qu’il fallait consacrer aux aspects techniques et administratifs. Je ne suis pas un homme d’affaires ni un pro du marketing. Je ne suis pas fait pour ce genre de chose, je suis un rêveur, pas un businessman » La crise provoquée par le coronavirus a accéléré la fermeture des derniers points de vente physiques, mais les œuvres de l’artiste peuvent être admirées et acquises sur son tout nouveau site internet, avec en prime une promotion spéciale qui durera tout le mois de juillet. Créateur prolifique, Stef ne compte plus le nombre d’œuvres qu’il a produites, « Disons simplement qu’il y en a beaucoup ! Je suis un mélange de flemmard et de gros bosseur, l’idéal étant pour moi de ne rien faire et de trouver une manière de ne rien faire », confesse l’artiste en prenant un air malicieux. « Pourtant, au bout d’un moment, ma mauvaise conscience reprend le dessus et me pousse à m’enfermer dans mon atelier ». Mi-amusé, mi-surpris, il se pose à lui-même la question : « Comment un artiste a pu vivre de son art pendant plus de 40 ans, hors du circuit artistique traditionnel et des galeries, sans argent, sans affiliation, sans contact, sans protection et sans marketing ? ». Le talent serait très certainement une réponse satisfaisante. Texte et photographies par Rémi Abad - CG Article en anglais ici... Site internet de l’artiste : https://stefhappygallery.com/ Facebook : https://www.facebook.com/sdelapree/

  • Le coin du sommelier : Le rare et authentique « Feudi Bizantini 8 Limited Edition » disponible à Phnom Penh

    L’art du vin devenant de plus en plus populaire dans le Royaume, nous avons recherché quelques raretés dans la belle cave à vin du restaurant Siena à Phnom Penh. Tellement vaste et sophistiquée qu’il est difficile de faire un choix, mais le maître des lieux, Giussepe Napolitano, admet avoir un petit faible pour un vin italien définitivement unique en son genre. « Il s’agit d’un vin en édition limitée, seulement six mille bouteilles seront produites pour chaque millésime, et le vigneron ne sélectionnera que le meilleur vin qui a été vieilli en barriques. Sur dix barriques, seules huit seront mises en bouteille », explique Giussepe, qui ajoute : « Ce beau vin est issu du cépage Montepulciano, qui produit un vin rouge riche et corsé. Il présente une couleur rouge rubis très intense et élégante et un bouquet large et complexe, avec des notes fruitées de prune, de confiture de cerise et un soupçon de tabac, accompagné d’un piquant subtil. » « Ces caractéristiques en font un vin exceptionnel qui ravit les sens à tout moment de la journée. C’est pourquoi j’aime ce vin qui, selon moi, se marie parfaitement avec les viandes ». Le profil gustatif de Feudi Bizantini 8 Limited Edition est tout aussi impressionnant et original. Les notes prononcées de baies sombres apportent une douceur généreuse équilibrée par une structure claire. Le vin n’est pas trop sucré et sa complexité et sa profondeur de goût en font un excellent choix pour les amateurs qui apprécient un vin unique et différent, offrant à la fois élégance et caractère. Feudi Bizantini 8 Limited Edition 0.75L se distingue non seulement par son goût exceptionnel, mais aussi par sa rareté et le fait qu’il soit possible de le collectionner. Il s’agit d’un vin produit en quantité limitée, ce qui en fait une perle rare pour les collectionneurs et les amateurs de vin. L’exclusivité de ce vin ajoute à son attrait et en fait une bouteille convoitée par les amateurs de vins fins. Qu’il soit dégusté lors d’une occasion spéciale ou ajouté à une collection de vins, le Feudi Bizantini 8 Limited Edition se distingue par ses qualités uniques et sa fabrication exceptionnelle. Version anglaise de l’article ici… Si vous souhaitez goûter ce vin unique, rendez-vous au restaurant Siena. D’autres vins à découvrir dans la lettre d’information de Thalias : https://thalias.com.kh/email-signup/

  • Tourisme & Kampot : Lundy Taing d'Amber Kampot, la passion souriante

    Depuis juillet 2020, le Cambodgien Lundy Taing dirige l’hôtel Amber Kampot. Personnage hyper actif, avenant et plein de bonne humeur, Lundy est aussi un hôtelier passionné qui n’a pas hésité à se remettre en question pour gérer cette destination pas tout-à-fait comme les autres. Parlez-nous un peu de vous et de votre parcours Je m’appelle Lundy Taing. En fait, je suis né à Battambang, mais j’ai déménagé à Siem Reap en 1995 et je suis toujours résident là-bas. Actuellement, je suis directeur d'Amber Kampot. Mon parcours a commencé par un hôtel de Siem Reap. En 2001, j’ai intégré l’Hôtel de La Paix avant de poursuivre dans d'autre hôtels. Enfin, en 2015, j’ai rejoint le groupe Thalias. J’ai travaillé au Malis Siem Reap et également pour celui de Phnom Penh. Un an après j’ai enchaîné avec le Banyan Tree, mais quand le Covid est arrivé ils ont décidé de fermer, alors j’ai déménagé à Kampot et je travaille à Amber depuis 2020. Comment êtes-vous arrivé ici ? Je connaissais bien l’ancien directeur général de Templation à Siem Reap, car sa fille étudie aussi dans la même école que mes enfants et il m’a demandé si je voulais travailler à Kampot. J’ai dit oui et il m’a envoyé le formulaire de candidature. J’ai postulé, ai été admis, puis je suis venu à Kampot en juillet 2020. Comment définissez-vous Amber Kampot ? Amber Kampot s’adresse à tout le monde parce qu’en tant que centre de villégiature, notre marché est local, local haut de gamme et aussi touristique. Pour les touristes, nous accueillons tout le monde, les Américains, les Australiens, les Français, les Britanniques, les Européens, les Chinois. Tout le monde est donc le bienvenu à Amber Kampot. Quel type d’activités proposez-vous ? Comme nous avons un accès direct à la rivière, nous nous concentrons sur les activités nautiques. Nous proposons donc, à titre gracieux, du kayak, du paddle, du vélo aquatique, du Hobie -cat, du ski nautique et d’autres activité ludiques. Je pense que nous sommes les seuls à faire cela. Ensuite, nous proposons d’autres activités comme la promenade en bateau au coucher de soleil qui est très populaire, et aussi le dîner flottant ainsi que le pique-nique sur une île. Nous proposons aussi des promenades à l’aube en kayak dans la forêt de mangroves à Trapaing Sangke. Bientôt, nous travaillerons avec l’association Marine Conservation et nous pourrons emmener nos clients voir les dauphins. Cela, c’est pour les activités sur site, mais nous organisons également des excursions, des journées spéciales de découverte des endroits emblématiques de la région. Quels sont les challenges dans la direction d’Amber Kampot ? En fait, j’aime beaucoup Amber Kampot parce que j’aime l’eau et qu’il y a beaucoup d’activités liées. « Avant, je ne savais même pas conduire un bateau, ce qu’était le ski nautique ou la planche à voile, mais depuis presque quatre ans à Kampot, je sais tout faire. Pour moi, c’est très excitant de travailler dans cet hôtel. » Après le COVID, la situation est devenue assez difficile, mais je pense que les gens vont venir de plus en plus à Kampot. Le gouverneur est très actif dans la promotion de la région. J’espère donc qu’à l’avenir, Kampot accueillera de plus en plus de touristes. Aujourd’hui, nous avons un défi à relever parce que notre clientèle principale est locale. Et maintenant que les frontières sont ouvertes, bon nombre de Cambodgiens choisissent de se rendre à l’étranger. Les touristes étrangers reviennent, mais très lentement. Aujourd’hui, nous en accueillons quelques-uns, mais cela ne permet pas encore de compenser la perte du marché local. D’autres attractions à mettre en valeur chez Amber Kampot ? En fait, les gens viennent ici pour le dépaysement et aussi la découverte de la région. Notre hébergement est très luxueux et nous nous efforçons de proposer une gastronomie de grande qualité, en phase avec le prestige de notre établissement. Notre chef, Dimanche, est quelque'un de très créatif qui propose des nouveautés « fusion » régulièrement afin de contenter notre clientèle d’habitués. Nous avons en effet 30 à 40 % de nos clients qui sont des habitués, donc il faut les divertir, avec nos activités, mais aussi avec notre carte. En conclusion, vous vous sentez heureux ici ? Tout-à-fait, c’est un travail prenant, mais excitant, qui permet de toucher un peu à tout. Ayant choisi ce métier, je me réjouis de pouvoir l’exercer dans un endroit aussi privilégié.

  • Photographie & Nouvel An Khmer : Derniers moments en Images

    Proposée par nos amis de l'agence AKP, une dernière série des festivités qui ont eu lieu durant les quatres jours de célébration du Nouvel An Khmer. Consulter tout l'album ici...

  • Thalias & Carrière : Khuon Vannara, « La clé du succès, c'est le travail d'équipe et la cohésion »

    Né à Phnom Penh, Khuon Vannara est âgé de 41 ans et déborde d'énergie. Derrière son sourire et sa bonne humeur se cache une incroyable détermination, qu’il a mise à profit au restaurant Malis de Phnom Penh pendant plusieurs années. Aujourd’hui, il travaille au restaurant Siena, depuis son ouverture. « La clé du succès, c’est le travail d’équipe et la cohésion… » Vannara l’a compris très tôt, que ce soit sur le terrain de football ou sur scène en tant que guitariste dans un groupe local. Pour lui, chaque expérience est un enrichissement et une nouvelle perspective. Aujourd’hui, il dirige le restaurant Siena à Phnom Penh, une voie bien différente de son projet professionnel initial. Pendant son temps libre, il consacre son énergie à jouer au football ou à s’adonner à sa deuxième passion : la musique. Premiers pas Khuon Vannara a suivi des études secondaires dans la capitale jusqu’à l’obtention de son diplôme. À cet âge, la musique s’est déjà emparée de lui : « Nous faisions partie d’un groupe avec des camarades de classe et nous nous produisions lors d’événements scolaires. Après avoir obtenu mon diplôme, j’ai décidé de poursuivre dans cette voie, en jouant avec un autre groupe lors de mariages et de fêtes ». « Ces moments sont restés gravés dans ma mémoire et chaque interaction avec notre public a été très enrichissante. » Cependant, ses revenus en tant que musicien restaient maigres. Après de nombreuses discussions avec sa mère, il a décidé de suivre son conseil et de mettre la musique en veilleuse : « J’ai dit adieu à mes longs cheveux et j’ai cherché du travail dans le secteur des services », confie-t-il. De la scène au bar C’est en 2007 que Vannara franchit pour la première fois les portes du Malis à Phnom Penh, où il est embauché comme barman. « Au départ, travailler dans le secteur de la restauration ne faisait pas partie de mes ambitions, je voulais investir un an ou deux pour acquérir une nouvelle expérience, mais j’ai changé d’avis ». Khuon Vannara a ensuite rejoint la salle à manger en tant que serveur. Deux ans plus tard, il devient chef de rang et apprend les méthodes de management. Au bout de trois ans, il est promu superviseur et termine son apprentissage en passant deux ans comme assistant manager. Aujourd’hui, à force de détermination et de persévérance, sans oublier le soutien de son équipe, il dirige le restaurant. La passion Ce Cambodgien passionné dit passer d’innombrables heures à essayer de fournir le meilleur service possible dans l’un des meilleurs restaurants cambodgiens de la capitale. Il consacre la majeure partie de son temps aux opérations. Son rôle principal consiste à coordonner et à diriger le travail du personnel chargé de préparer les tables et de servir les plats. Entre les réunions matinales avec son superviseur et ses collègues, il assure une bonne communication entre la brigade et l’équipe de la salle à manger, en donnant des conseils et des recommandations et en soutenant le moral de l’équipe. Les défis à relever Vannara a pu surmonter les quelques obstacles qu’il a rencontrés grâce à la persévérance qui le caractérise : « Lorsque je suis devenu serveur, l’apprentissage de l’anglais a été un grand défi ». « Devenir bilingue était indispensable, car nous accueillons aussi des clients étrangers. » « Ensuite, dès que je suis devenu chef de rang, j’ai dû apprendre les techniques de management. Comme je suis très proche de mon manager, je lui ai dit que j’avais besoin d’apprendre davantage pour être plus efficace. Sa présence et ses conseils avisés m’ont beaucoup aidé, et j’ai également pu compter sur le soutien du groupe Thalias. L’entreprise propose des formations sur tous les aspects de notre métier, du vin à la gestion ». Pour ce qui est de l’avenir, Vanara reste ambitieux. Pour lui, la vie est une série d’épreuves qu’il faut considérer comme des expériences : « J’ai toujours besoin d’évoluer et j’aimerais devenir manager ou directeur d’un établissement au sein de mon entreprise. J’ai besoin de quelques années supplémentaires pour me perfectionner et acquérir de nouvelles compétences. Je suis heureux et épanoui chez Thalias et je n’ai pas l’intention de partir de sitôt », conclut le jeune homme. Article en anglais ici... S’abonner à la lettre d’information de Thalias https://thalias.com.kh/email-signup

  • Festivités du Nouvel An Khmer : Une population enthousiaste et accueillante

    Les quatre jours de célébration du Nouvel An Khmer ont attiré le plus grand nombre de visiteurs à travers le pays dans l'histoire de cette célébration traditionnelle. L'afflux de visiteurs et la joyeuse atmosphère ont fait de cette célébration un événement exceptionnel. Outre la population cambodgienne, des milliers de touristes étrangers se sont également joints aux célébrations. Pen Bona, le porte-parole du gouvernement, s'est exprimé sur les réseaux sociaux : « La paix, la stabilité politique, ainsi que la reprise de la croissance économique du Cambodge, combinées à la bonne gouvernance de chaque capitale et province, sont les principales raisons qui motivent les gens à participer à cette célébration et à se sentir heureux ». « Cependant, il est important de ne pas négliger la confiance et la chaleur que le peuple cambodgien reçoit de ses dirigeants. Le Cambodge a un nouveau Premier ministre jeune, M. Hun Manet qui a défini une stratégie pour diriger le pays avec de grandes attentes. D'autre part, le Cambodge a également un homme politique expérimenté, M. Hun Sen, qui possède une expérience inégalée. Il est le père fondateur de la politique gagnant-gagnant, qui a apporté la paix et le développement sous toutes ses formes au Cambodge. Il est récemment devenu président du Sénat pour le cinquième mandat. La date de la célébration du Nouvel An khmer n'est donc pas une coïncidence. Elle reflète la confiance et la chaleur du peuple à l'égard des dirigeants, ainsi que l'avenir de la nation, plus optimiste que jamais ».

  • Les exportations de bicyclettes du Cambodge atteignent près de 100 millions de dollars au premier trimestre 2024

    Ces chiffres représentent une baisse de 43% en glissement annuel par rapport aux 170 millions de dollars enregistrés au cours de la même période l'année dernière. Les principaux marchés pour les bicyclettes du Royaume comprennent les États-Unis, l'Allemagne, le Royaume-Uni, le Japon, la Chine, les pays de l'ASEAN, la Belgique, les Pays-Bas, l'Autriche, la Suède, le Danemark, l'Australie, la République tchèque, l'Italie, la Colombie, la Corée du Sud, l'Espagne, la Slovénie et le Canada. Les bicyclettes sont assemblées principalement dans les zones économiques spéciales situées dans la ville de Bavet, dans la province de Svay Rieng, qui partage une frontière avec le Vietnam. Les entreprises actuellement impliquées dans l'assemblage de bicyclettes destinées à l'exportation sont : Evergrand Bicycle (Cambodia), Speedtech Industrial Co Ltd, Smart Tech (Cambodia) Co Ltd, A and J (Cambodia) Co Ltd et XDS Bicycle (Cambodia) Co Ltd. Lingrich Bicycle (Cambodia) Co Ltd a récemment reçu l'approbation du CDC pour un projet d'usine de production de cycles, de bicyclettes électriques et de pièces détachées, dans la zone économique spéciale de Tai Seng Bavet, dans la province de Svay Rieng. L'entreprise projette d'investir environ 7,2 millions de dollars et de créer 6 250 emplois. Les bicyclettes sont devenues l'un des principaux produits manufacturés du Cambodge, avec les vêtements, les chaussures, les articles de voyage, les composants électroniques et les produits agricoles. Elles sont exportées dans le cadre d'accords de libre-échange et du système de préférences généralisées.

  • Luxe et Tourisme : Arunreas, au cœur de l'aube khmère

    Arunreas, littéralement l'aube ou le jour qui se lève, est un concept précieux depuis les temps anciens de la civilisation khmère, un hommage à Surya, le dieu védique du soleil, qui, en harmonie avec la lune, rythme les cycles de la nature et des mortels dans la religion bouddhiste et le calendrier khmer. Dans ce bâtiment, anciennement siège de l'ambassade américaine à Phnom Penh, Arnaud Darc, a voulu créer un concept unique et ambitieux alliant luxe, tradition et art contemporain. Les passerelles du temps L'idée de départ était de créer un projet hôtelier mêlant harmonieusement des éléments contemporains à des symboles de la plus pure tradition khmère, sculptés à la main par des artistes khmers. L'entrée du bâtiment est orientée vers le lever du soleil, symbole du début de la journée. Et surtout, comme le veut la tradition, chaque partie du bâtiment, et donc ses hôtes, sont également protégés par une divinité, comme ici (photo ci-dessous), au-dessus de l'entrée du bâtiment, le dieu Ganesh, divinité qui écarte les obstacles, mais aussi dieu de la sagesse, de l'intelligence, de l'éducation et de la prudence. Ganesh est le fils de Shiva et de Pârvatî, l'époux de Siddhi (succès), Buddhi (intellect) et Riddhî (richesse). C'est le hall d'entrée de l'hôtel qui illustre peut-être le mieux le concept de pont entre les âges. Alors que les murs sont ornés de sculptures et de bas-reliefs taillés dans l'esprit d'Angkor et habilement mis en valeur par un éclairage subtil, le mobilier, les tables et les canapés sont résolument modernes, limités à des tons presque neutres pour mieux contraster avec les sculptures d'ocre, de terre et de cuivre qui les surplombent. L'hôtel joue constamment avec l'esthétique du contemporain et de l'ancien, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur, mais aussi dans les espaces plus neutres, comme les couloirs, qui sont parfois négligés dans la décoration hôtelière. Ici, par exemple, une divinité veille sur les chambres de l'hôtel, avec des peintures de l'artiste cambodgien contemporain Chhim Sothy. Les couloirs de l'Arunreas, décorés dans le respect de l'esprit et de l'âme de l'hôtel de luxe Arunreas. Les chambres reflètent également cette recherche d'harmonie et d'esthétique à la croisée des styles. Aux bas-reliefs et sculptures murales s'ajoutent les soieries qui ornent les lits et les fauteuils, et les mêmes éclairages délicats. Mais la divine surprise est à quelques pas... Les Suites Arunreas offrent tout le confort d'un hôtel de luxe, tout en mettant l'accent sur l'esthétique inhérente au concept : Espace de tranquillité avec une sculpture murale représentant des scènes de bain de l'époque angkorienne, la salle de bain offre deux espaces, l'un pour le bain et l'autre pour la douche, avec la présence récurrente de peintures murales traditionnelles intégrées dans un espace au design moderne qui bénéficie également de l'éclairage naturel. Arunreas n'est pas seulement une expérience originale et unique à Phnom Penh. C'est aussi un hôtel qui est devenu très populaire auprès des voyageurs d'affaires de toute l'Asie. Outre le confort d'un hôtel de luxe, l'Arunreas propose une gamme de services pour que les voyageurs d'affaires se sentent dans un environnement propice au travail et à la détente. Situé au cœur de la ville, à quelques centaines de mètres des principaux boulevards, Arunreas est le lieu de séjour idéal pour ceux dont le temps est précieux. Article en anglais ici... S'abonner à la lettre d'information de Thalias https://thalias.com.kh/email-signup Page Facebook de l'Arunreas : https://www.facebook.com/ArunreasHotel

  • Les échanges du Cambodge avec l'ASEAN en hausse de 19% au premier trimestre 2024

    Un rapport du ministère du Commerce révèle que les échanges commerciaux du Cambodge avec les pays de la communauté ASEAN ont augmenté de 18,64% pour atteindre 4,32 milliards de dollars au cours du premier trimestre de cette année. De janvier à mars, le Cambodge a exporté pour 1,77 milliard de dollars de marchandises vers le bloc, ce qui représente une augmentation de 33,1% en glissement annuel. Parallèlement, les importations du Cambodge en provenance de l'ASEAN ont augmenté de 10,31% pour atteindre 2,55 milliards de dollars. Le Vietnam et la Thaïlande demeurent les principaux partenaires commerciaux du pays, avec des volumes d'échanges respectifs de 2,32 et 1,12 milliards de dollars. Le Cambodge exporte toute une série de produits vers les pays de l'ASEAN, notamment des produits agricoles, des vêtements, des chaussures, des articles de voyage, des produits électroniques et des bicyclettes. Le royaume importe principalement des produits alimentaires, des boissons, des équipements électriques et électroniques, des matériaux de construction, des machines agricoles et des véhicules. Selon le ministère du commerce, les principales exportations du Cambodge vers Brunei sont le riz usiné et les pneus, tandis que le riz usiné et les panneaux solaires sont principalement exportés vers l'Indonésie. La valeur des exportations du Cambodge vers le Vietnam est la suivante : riz paddy (571 millions de dollars), noix de cajou (274 millions de dollars), manioc (264 millions de dollars), caoutchouc (111 millions de dollars), mangues fraîches (28 millions de dollars) et sucre raffiné (18,9 millions de dollars).

  • Bon Appétit : Recette de Thalias (Siena), bar en croûte de sel par Giuseppe Napoletano

    Le bar en croûte de sel est un plat principal plutôt savoureux dans lequel le poisson est cuit dans une coquille faite d'un mélange de blanc d'œuf et de sel. La cuisson au sel est l'une des méthodes les plus anciennes et les plus saines, qui évite l'utilisation de trop de condiments supplémentaires et permet à la vapeur produite par l'humidité naturelle du poisson de le cuire, en préservant sa saveur délicate et sa texture moelleuse. Le bar en croûte de sel est assez simple à préparer. Quelle est son origine ? La plus ancienne recette de poisson cuit au sel remonte au IVe siècle avant J.-C., dans le livre « Life of Luxury » d'Archestratus. La recette prévoit un poisson blanc entier et rond, comme le bar, le vivaneau ou la daurade. La première référence enregistrée en Chine qui s'apparente à cette technique de cuisson en croûte de sel est le poulet cuit au sel de Dong Jing, dans la province de Guangdong, sous la dynastie Qing (1644-1911). Cette méthode peut être considérée comme une combinaison de la technique de la croûte de sel et de la méthode française « en papillote ». La recette Ingrédients (pour 4 personnes) en grammes Plat principal Bar : 1200 Sel : 1500 Farine : 750 Persil : 100 Baies de genièvre : 7 Anis étoilé : 7 Poivre noir : 7 Œufs : 400 Feuilles de basilic Cardamome : 7 Pour la sauce Citron : 45 Menthe : 20 La préparation Vider le bar mais ne pas l'écailler Préchauffer le four à 210°C Remplissez le poisson avec les herbes et quelques grains de poivre Mélangez le sel avec les blancs d'œufs et versez la moitié de ce mélange dans un plat à four Déposer le poisson sur le lit de sel et le recouvrir du reste du mélange sur une épaisseur d'un demi-centimètre Mettre au four pendant 45 minutes Suggestion de garniture Placer les pommes de terre épluchées et lavées dans un plat à gratin Ajouter une pincée de sel et quelques herbes aromatiques Cuire à feu doux pendant 30 minutes Pendant ce temps, préparer la sauce : éplucher et hacher les échalotes. Les mettre dans une casserole à fond épais avec un peu de vinaigre et de vin et faire réduire des deux tiers. À feu très doux, tout en fouettant, ajouter progressivement le beurre froid coupé en petits morceaux pour obtenir une sauce crémeuse Assaisonner avec une pincée de sel et de poivre ou d'autres ingrédients de votre choix Service Sortir le bar du four et le laisser reposer une quinzaine de minutes Présentez le plat à vos invités et coupez la croûte à table, elle doit se briser facilement avec un couteau Retirez les filets et servez-les avec du beurre et des pommes de terre Donner un plus Le Cambodge étant le pays des condiments magnifiques, vous pouvez ajouter plus de goût et d'exotisme à cette recette en utilisant des produits locaux comme le merveilleux poivre et sel de Kampot et de nombreuses herbes disponibles sur les marchés locaux comme le moringa, les feuilles de lime kaffir, le persil cambodgien et bien d'autres. Bon Appétit ! Vous n'avez pas le temps de cuisiner, profitez de ce délicieux repas au restaurant Siena. Recette en anglais ici... D'autres recettes seront publiées dans la lettre d'information de Thalias https://thalias.com.kh/email-signup

  • Les exportations cambodgiennes de vêtements, de chaussures et de produits de voyage augmentent de 20 % en 2024

    Au cours du premier trimestre 2024, le Cambodge a exporté pour 2 941 millions de dollars de vêtements, chaussures et produits de voyage vers les marchés internationaux, soit une augmentation de 20% par rapport aux 2 449 millions exportés au cours de la même période l'année dernière. L'habillement et les textiles ont représenté 2 167 millions de dollars au cours de la période janvier-mars de cette année, soit une augmentation de 23 % par rapport aux 1 759 millions de dollars enregistrés au cours de la même période l'année dernière, indique le rapport du ministère. Le secteur de la chaussure a connu une augmentation de 6,9 %, avec des ventes atteignant 346,3 millions de dollars. Les articles de voyage ont quant à eux augmenté de 16,6 %, avec des ventes atteignant 427,9 millions. S'exprimant récemment lors d'une conférence de presse sur les perspectives économiques du Cambodge pour 2024, Poullang Doung, responsable économique de la Banque Asiatique de Développement au Cambodge, a déclaré que le secteur du textile et de l'habillement contribuera fortement à la croissance économique du Cambodge cette année, qui devrait atteindre 5,8 %. Selon lui, les perspectives d'exportations sont positives et ont pris de l'ampleur depuis le dernier trimestre de 2023. Ce secteur est le principal contributeur aux recettes en devises du Royaume. Il se compose actuellement de 1 680 usines et succursales, employant environ 918 000 travailleurs, principalement des femmes.

  • En Images : Nouvel An Khmer, le Wat Phnom en liesse

    Durant la célébration du Nouvel An Khmer, le site historique du Wat Phnom dans la capitale a été envahi de nombreux visiteurs jusque tard dans la nuit, créant une atmosphère joyeuse avant que les activités ne reprennent comme d’habitude ce mercredi. Jeux d’eau avec des pistolets et fusils à eaux, « abondance de talc », stands de restauration, jeux traditionnels, danse et musique, la colline aura vécu pendant quatre jours au rythme de la tradition, mais surtout à celui du sourire et de la bonne humeur. Selon le département des statistiques du tourisme de la capitale et de la province, 800 000 personnes, dont 14 766 étrangers, ont visité Phnom Penh pendant ce Nouvel An khmer. Plus de photographies ici et ici

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