S.E. Dith Tina, ministre de l'Agriculture, des Forêts et de la Pêche (MAFF), a souligné que les efforts de conservation visant à protéger les poissons rares et à préserver la biodiversité ont entraîné une augmentation de plus de 10 % de la production de poisson.
L'annonce a été effectuée lors de la visite officielle du « Dai Fishery 15 » par le MAFF, en présence de Wang Wenbin, ambassadeur de Chine au Cambodge, d'Igor Driesmans, ambassadeur de l'UE au Cambodge et de représentants de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), hier dans la province de Kandal.
S'adressant à la presse, le ministre a déclaré :
« Lorsque les pêcheurs capturent des espèces rares, ils les relâchent. Cette pratique a permis de préserver des espèces clés au fil des ans, de renforcer la biodiversité et de contribuer à une augmentation de plus de 10 % des populations de poissons en 2024 par rapport aux années précédentes, même si les données officielles n'ont pas encore été finalisées. »
Cette augmentation n'indique pas que les pêcheurs travaillent plus dur pour attraper plus de poissons, elle reflète plutôt la migration naturelle de plus de poissons vers les sites de pêche de Dai, en suivant les courants du Tonlé Sap vers le Mékong, a ajouté le ministre.
Le représentant de la FAO a déclaré : « Le Cambodge est un exemple remarquable d'un pays qui utilise les ressources halieutiques de manière durable et efficace, assurant la sécurité alimentaire de sa population et créant des moyens d'existence ».
« Ce que nous faisons ici aujourd'hui avec le ministre, les dignitaires de l'ambassade et diverses agences démontre l'importance mondiale des efforts du Cambodge pour contribuer à nourrir le monde grâce au poisson », a-t-il ajouté.
Le représentant de la FAO a noté que le Royaume affichait l'un des taux de consommation de poisson les plus élevés au monde, chaque personne consommant plus de 50 kilogrammes par an.
Selon le MAFF, la visite à la pêcherie de Dai 15 avait pour but d'examiner la situation actuelle de la pêche en eau douce et les divers facteurs affectant la durabilité du sous-secteur de la pêche, notamment le changement climatique, l'hydrologie, les études anthropogéniques, la surpêche et les interrelations entre ces facteurs.
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