Je tiens à exprimer ma sincère reconnaissance au Premier ministre, le Dr Hun Manet, pour sa récente décision de rendre sa thèse accessible au public. En tant que membre actif de la communauté des chercheurs et ancien étudiant, je trouve que l'ouverture d'esprit du Premier ministre est à la fois inspirante, louable et un modèle pour les autres.
Je suis fermement convaincue que son exemple devrait servir de modèle à tous les fonctionnaires qui ont poursuivi et publié des travaux universitaires, car cela profiterait grandement à la communauté des chercheurs et au grand public. Je demande humblement à tous les fonctionnaires du gouvernement cambodgien de suivre officiellement l’exemple du Premier ministre et de publier, dans un délai d’un mois à compter d’aujourd’hui, les thèses universitaires ou les travaux académiques connexes qu’ils ont réalisés au cours de leur ascension vers leur poste actuel.
« Un tel engagement ne serait pas seulement un encouragement pour les jeunes étudiants comme moi, mais il donnerait un élan incroyable à la poursuite des réalisations scientifiques du Cambodge et à sa position par rapport aux autres nations de l’Asie du Sud-Est. »
L’éducation joue incontestablement un rôle essentiel dans le progrès d’une nation. Le nombre croissant de personnes bien éduquées, en particulier dans la fonction publique, est un atout inestimable pour notre pays. Cependant, malgré les recherches approfondies menées par la plupart des fonctionnaires au cours de leurs études supérieures, une grande partie de ces connaissances reste inaccessible à l’ensemble de la communauté des chercheurs et au public.
La décision du Premier ministre de mettre sa thèse à la disposition du public constitue un précédent positif qui devrait être la norme pour l’ensemble du gouvernement cambodgien. En partageant sa recherche, il contribue non seulement à l’ensemble des connaissances existantes, mais constitue également une ressource précieuse pour les chercheurs débutants et le public. Les connaissances acquises grâce au travail de chercheurs expérimentés profitent indubitablement à la communauté des chercheurs, en permettant le développement d’idées et de méthodologies nouvelles, ainsi qu’en améliorant la qualité et la portée des projets de recherche.
« Encourager d’autres fonctionnaires de troisième cycle à faire de même favoriserait la collaboration, l’échange d’idées et, en fin de compte, la qualité globale de la recherche dans divers domaines. En outre, l’accessibilité des thèses des fonctionnaires a des implications plus larges pour la société. »
L’ouverture et la transparence de la recherche permettent aux parties prenantes, y compris les décideurs politiques, les professionnels du secteur et le public, de prendre des décisions en connaissance de cause. Cette pratique favorise la confiance et garantit que les recherches menées avec certains financements peuvent être examinées de près, contribuant ainsi à la formulation de politiques fondées sur des données probantes et au développement de la société. Tous les fonctionnaires devraient être transparents vis-à-vis des citoyens qu’ils sont censés servir.
En outre, en partageant leurs recherches, les fonctionnaires en formation postuniversitaire offrent aux autres la possibilité de tirer des enseignements de leurs réussites et de leurs lacunes. Cela favorise une culture d’amélioration continue et encourage l’évaluation critique, ce qui profite à la fois à la communauté des chercheurs et à la société dans son ensemble.
« Je suis convaincu qu’il est essentiel d’instaurer une culture d’ouverture, d’accessibilité et d’engagement en faveur du progrès humain. En encourageant le personnel gouvernemental de troisième cycle à partager les résultats de leurs recherches avec le public, nous pouvons exploiter tout le potentiel de leur travail et fournir une plateforme de collaboration, d’innovation et de progrès. »
Je tiens à exprimer mon soutien à la décision du Premier ministre de mettre sa thèse à la disposition du public, et j’encourage vivement les autres fonctionnaires de troisième cycle à faire de même. Je demande à tous les fonctionnaires de suivre l’exemple du Premier ministre d’ici un mois.
Merci de prendre en compte mon point de vue sur cette question. J’espère que cette lettre contribuera au débat en cours sur l’importance de l’ouverture dans le monde universitaire et, plus important encore, au progrès de la nation cambodgienne.
Sopheak Pheana
Sopheak Pheana est diplômée de l’université baptiste de Hong Kong, titulaire d’un master en journalisme, et parle couramment plusieurs langues. Elle est responsable de la recherche sur le chinois et de la communication de masse au sein de DC-Cam. Elle a traduit plusieurs ouvrages universitaires, notamment « A History of Democratic Kampuchea (1975–1979) », « Mass Atrocities in World History », « Teachers Guidebook for Cambodia and SE Asian Countries » et le « Journal of H.M. the Queen Mother of Cambodia ».
コメント