Le budget national 2025 du Cambodge alloue près de 550 millions de dollars au secteur de la santé dans le but d'améliorer la qualité des soins médicaux, de lutter contre les maladies et de parvenir à une couverture sanitaire universelle.
Le budget, qui s'élève à 550 millions de dollars, doit être réparti entre quatre programmes principaux, dont 270 millions sont destinés à l'amélioration de la santé reproductive, au bien-être des jeunes, des mères, des nourrissons et des enfants, ainsi qu'à l'amélioration des conditions alimentaires. En outre, un budget de 8 millions de dollars a été réservé à la lutte contre les maladies infectieuses et à la réponse aux urgences de santé publique.
Un budget de 20 millions de dollars a été alloué au programme de lutte contre les maladies non transmissibles et autres problèmes de santé publique. Les 264 millions de dollars restants sont destinés à la prestation de services de santé et au développement des ressources humaines.
Dans le budget national 2025, le ministère de la santé devrait recevoir la deuxième enveloppe budgétaire du gouvernement, après le ministère de l'éducation, qui est le premier bénéficiaire, parmi 39 autres ministères et institutions publiques.
Entre 2000 et 2019, les dépenses de santé du gouvernement cambodgien sont passées de 182 milliards de riel (47 millions de dollars) en 2000 à 2 188 milliards de riel (539 millions de dollars) en 2019, soit une multiplication par 12 et un taux de croissance annuel moyen de 14,4 %, selon la base de données de l'OMS sur les dépenses de santé dans le monde.
En septembre 2024, S.E. Chheang Ra, ministre de la santé, a souligné que le défi le plus important dans le secteur de la santé au Cambodge était l'augmentation du nombre de maladies non transmissibles, dépassée notamment par les maladies infectieuses. En particulier, le diabète et l'hypertension sont deux des maladies non transmissibles les plus dangereuses, ce qui appelle le public à prendre ces risques au sérieux.
Selon le ministère de la Santé, les maladies non transmissibles ont représenté 64 % de tous les décès dans le pays en 2018. Ce pourcentage a continué à augmenter chaque année, contribuant au fardeau croissant que représentent ces maladies non transmissibles.
Environ un Cambodgien sur quatre (23 %) meurt prématurément avant l'âge de 70 ans de l'une des quatre principales maladies non transmissibles : les maladies cardiovasculaires (24 %), le cancer (14 %), les maladies respiratoires chroniques (4 %) et le diabète (2 %).
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