Mercredi dernier, l’Ambassadeur de France au Cambodge inaugurait l’exposition « 1953 : France-Cambodge, un nouveau départ » en présence de S.E. Chea Seray, Gouverneure de la Banque Nationale du Cambodge, plusieurs ministres, secrétaires d’État, membres de la famille royale et de nombreuses personnalités.
Au cours de son allocution, le diplomate a tenu à souligner le déroulement pacifique de l’accession du Royaume à son indépendance et les liens forts et fructueux qui caractérisent la relation entre les deux pays depuis cette émancipation.
« Cette indépendance, il y a 70 ans, fut évidemment un moment très heureux pour le Cambodge et les Cambodgiens. Je crois que ce fut également un grand moment de la relation entre les deux pays. Cette exposition souhaite peut-être transmettre plusieurs messages. Le premier, c’est que l’indépendance du royaume a été obtenue le 9 novembre 1953 après un long processus de négociation, laborieux, difficile, dans un contexte géopolitique extrêmement troublé. Mais ce qui caractérise définitivement ce processus, et cela, on le voit beaucoup à Sa Majesté le roi Norodom Sihanouk, c’est l’absence de conflit entre les deux pays », avançait M. Pellet, soulignant également :
« En fait, la France n’a jamais quitté le Cambodge. Un mois après son indépendance, nous inaugurions l’Institut Pasteur du Cambodge qui fête donc ses 70 ans de présence dans le Royaume »
« De grands chantiers d’infrastructures ont été démarrés et la communauté française, en dix ans, est passée de 3500 habitants à 5500 résidents. Je crois qu’on peut dire que nous avons fait plus ensemble après l’indépendance qu’avant l’indépendance. Et ça, je pense, c’est fascinant, en tout cas dans l’histoire de notre pays, quand on compare avec d’autres situations dans d’autres parties du monde », poursuivait-il, précisant :
« Et le troisième message de cette exposition, c’est que dans notre coopération, dans notre partenariat, il y a encore un très grand potentiel. Bien entendu, nous soutenons les secteurs de la santé et de l’enseignement, mais il y a aussi le droit, les échanges culturels, la francophonie, et toutes sortes de sujets qui étaient déjà traités par nos prédécesseurs et qui aujourd’hui encore sont au cœur de notre relation. »
« Et c’est pour ça que cette exposition, qui met aussi en valeur le travail de l’Institut de Recherche et de Développement, marque le prolongement de notre action dans des domaines où nous travaillions déjà il y a 70 ans, avec des instruments différents bien sûr », ajoutait-il, concluant :
« Le 9 novembre célébrera l’indépendance avec des cérémonies très officielles et nous aurons l’immense privilège de voir Sa Majesté le roi, qui sera en visite à Paris la semaine prochaine pour participer à la grande conférence de l’UNESCO », concluait l’ambassadeur.
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