Plus de 400 participants lors du gala de la fondation d’Airavata samedi dernier au Sun & Moon Hotel durant une belle soirée présidée par SE Dith Tina, ministre de l’Agriculture, des Forêts et de la Pêche et au cours de laquelle le ministre de l’information, S.E. Neth Pheaktra a largement encouragé la poursuite de l’action d’Airavata pour protéger les éléphants du Royaume.
« Il est essentiel de poursuivre cette initiative de protection des éléphants pour plusieurs raisons. D’abord, il ne reste qu’environ 400 à 600 éléphants sauvages au Cambodge et 70 éléphants domestiques qui vivent dans les zones protégées et nous devons continuer à soutenir et à promouvoir les activités de la fondation Airavata », a déclaré le ministre, devenu Président d'Honneur de la fondation lors de cet événement, précisant :
« La protection des éléphants constitue un élément important de la gestion des ressources naturelles et de la conservation de la biodiversité. Le travail d’Airavata permet aussi de développer l’écotourisme et fournir des emplois aux communautés locales, j’encourage donc vivement à soutenir cette fondation. »
De son coté, la présidente d'Airavata, Chenda Clais, exprimait son souhait de « mobiliser les donateurs pour soutenir les les éléphants de la province du Ratanakiri, qui sont menacés d'extinction ». Elle précisait également que cette soirée avait pour objectif premier de collecter des fonds, mais aussi de promouvoir davantage les activités de l'association auprès d'un public encore plus large.
Rappelons que la Fondation Airavata a été créée en 2015 dans le but de participer à la préservation des traditions culturelles khmères, dans lesquelles les éléphants sont associés depuis les temps anciens, en particulier, aider à prévenir l'extinction du petit nombre restant d'éléphants domestiques au Cambodge et contribuer à la promotion du tourisme.
Comme l’indique le site de la fondation :
« Aïravata est un lieu où l’on recherche avant tout l’équilibre. Entre la forêt de Katieng, qui abrite et nourrit nos éléphants, et le centre où nous travaillons avec eux au quotidien, en appliquant au mieux les règles établies par le “Asian Captive Elephants Standards”, nous assurons à nos protégés des conditions de vie saines et naturelles mais aussi une interaction permanente avec l’homme basée sur la tradition cambodgienne ainsi que sur les enseignements des meilleurs experts. Notre credo est de redonner sa place à l’éléphant, cet animal qui a tant fait pour le Cambodge, mais qui a failli disparaître à cause des guerres et du génocide des Khmers rouges. Un pays qui oublie son histoire et ses traditions est un pays mutilé ; à notre petite échelle, nous travaillons à panser ces plaies. »
Durant la soirée, les invités ont pu assister à plusieurs spectacles, notamment un défilé de mode mettant en valeur les tenues en soie khmère et une présentation de la nouvelle gamme « Mexican cowboy style ». Comme durant la précédente édition, l’artiste cambodgienne Belle (Silver Dance Company) a proposé un numéro de toute beauté, accompagnée cette fois-ci de la ballerine Camille Clais. La chanteuse et actrice Sin Youbin et sa troupe ont ensuite proposé un show mettant en valeur l’importance des éléphants dans la culture des minorités autochtones du Ratanakiri. Enfin la série de spectacles s’est conclue par une performance de l’artiste SAI.
Photos par Khem Sovannara - AKP
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