Après avoir initié les communautés rurales aux instruments de musique traditionnels, l’initiative KMMB s’étend désormais à la capitale. Elle organise des événements visant à promouvoir cette forme d’art traditionnel auprès des jeunes vivant à Phnom Penh !
L’initiative KMMB a été inspirée par les malentendus entourant les instruments de musique traditionnels khmers parmi les jeunes Cambodgiens des zones rurales et urbaines, suscitant des inquiétudes quant à la perte des arts traditionnels khmers. Fondé en 2013, le KMMB s’est rendu dans les régions reculées du Cambodge, offrant des spectacles gratuits et des possibilités d’éducation, touchant ainsi des milliers de personnes. En 2017, le KMMB a rejoint Cambodian Living Arts dans le cadre du programme d’engagement communautaire et de sensibilisation. L’objectif est d’engager les gens, en particulier ceux des zones rurales qui ont un accès limité aux opportunités et aux expériences artistiques, par le biais de concerts et de visites de villages, de démonstrations d’arts communautaires et de présentations sur place.
« Nous voulons que les citadins aient l’impression de vivre au sein d’une seule et même communauté. En outre, nous voulons que les habitants de la ville en sachent plus sur les instruments de musique khmers », explique Thorn Seyma.
Thorn Seyma, coordinatrice de l’engagement communautaire et de la sensibilisation, s’inquiète du manque de connaissances sur les instruments de musique traditionnels dans les zones urbaines. Un jour, elle a organisé une démonstration musicale dans une école publique de Ta Khmao, près de Phnom Penh.
Elle s’est rendu compte que même les élèves vivant dans les zones urbaines ne connaissaient pas les instruments de musique traditionnels khmers, malgré les nombreuses plateformes médiatiques qui fournissent des informations à leur sujet. Seyma a donc estimé qu’il était essentiel d’étendre sa portée à la capitale et d’organiser des démonstrations musicales mensuelles dans l’espace du CLA, afin de promouvoir et de sensibiliser le public et les jeunes de la ville à cette forme d’art traditionnel.
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