MM. Geoffroy Roux de Bézieux et Soreasmey Ke Bin ont accepté de se livrer dans les colonnes de Cambodge Mag pour exprimer leur enthousiasme à propos de l’organisation de la Rencontre des Entrepreneurs Francophones en 2026, qui sera aussi l’année du Sommet de la Francophonie, probablement à Siem Reap, avec l’ambition de « mutualiser les événements afin que la REF Francophone devienne finalement le forum économique du Sommet ».
Dans quelles circonstances vous êtes-vous rencontrés et avez-vous exprimé le souhait de travailler ensemble, et pour quelles raisons ?
Soreasmey : Geoffroy ne s’en souvient peut-être plus, mais notre première rencontre a eu lieu à Québec en juin de l’an dernier pour la 3e édition de la Rencontre des Entrepreneurs Francophones (REF 2023). J’étais alors invité en tant qu’intervenant sur un panel portant sur les opportunités d’affaires dans la francophonie. M. Geoffroy Roux de Bézieux était encore le Président du MEDEF et aussi celui de l’Alliance des Patronats Francophones (APF). J’étais donc assez impressionné de le rencontrer. L’APF avait réussi à rassembler plus de 800 entreprises du monde francophone à ce moment-là. Je ne pouvais alors l’exprimer, mais très vite m’est venue l’idée, ou plutôt l’ambition, d’organiser un tel évènement au Cambodge.
L’APF, par le biais de son directeur Alexandre Planelles, m’a suivi dans cette démarche, et nous avons très vite obtenu le soutien du Ministère cambodgien des Affaires étrangères et de la Coopération. Les autorités cambodgiennes venaient de valider la candidature du Cambodge pour accueillir le Sommet de la Francophonie en 2026. Cela faisait sens de faire coïncider les deux événements afin de mettre encore plus le Cambodge en avant.
Nous nous sommes revus avec Geoffroy à Paris lors du Forum d’Affaires France Cambodge qui se tenait au MEDEF. C’est d’abord la CCI France Cambodge, que je présidais alors, qui a adhéré à l’APF en tant que patronat représentant le Cambodge. Nous avons ensuite passé la main à la Chambre de Commerce Cambodgienne, qui a officialisé son adhésion lors de ce forum. Le dîner de la Gala de la Fondation France Asie, il y a quelques semaines à Paris, a été l’occasion d’autres retrouvailles, Geoffroy étant invité tout comme moi à la table du Puy du Fou Asia.
Enfin, la dernière rencontre a eu lieu à Marrakech lors de la 4e REF en mai dernier. Cela a été l’occasion pour nous de formaliser la candidature du Cambodge pour accueillir la REF 2026. La délégation cambodgienne était emmenée par le Vice-Premier Ministre et ministre des Affaires étrangères, Sok Chenda Sophea. C’est lors d’un petit déjeuner sous les oliviers que Geoffroy nous a promis de venir au Cambodge très prochainement. Quelques semaines plus tard, la promesse a été tenue.
Geoffroy : J’ai effectivement tenu promesse, et les autorités cambodgiennes ont fait de même. J’ai été et je reste très impressionné par la qualité de l’accueil que j’ai reçu et par les échanges que j’ai pu avoir avec mes différents interlocuteurs politiques.
« Tous m’ont répété leur attachement à la francophonie et leur souhait de voir plus d’entreprises et d’investisseurs entrer sur le marché cambodgien. Cela peut sembler anecdotique, mais pour ceux qui ne sont pas francophones, tous ont fait l’effort de nous accueillir en français – c’est un signe très encourageant. »
Je profite d’ailleurs de cette interview pour remercier SE M. Hun Manet, Premier ministre du Royaume du Cambodge, pour son accueil et son soutien aux milieux privés pour avancer et renforcer les flux économiques via la francophonie.
Je remercie également S.E. Sok Chenda Sophea, Vice-Premier Ministre du Cambodge et ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, SE M. Chanthol Sun, Vice-Premier Ministre du Cambodge et Premier vice-président du Conseil pour le développement du Cambodge, ainsi que SE Mme Cham Nimul, ministre du Commerce, pour leur disponibilité et leur volonté d’accompagner l’essor de la francophonie économique. L’Ambassade de France au Cambodge, avec SE M. Jacques Pellet, a contribué au succès de cette mission. Et vous bien entendu, cher Soreasmey !
Parlez-nous de cette Rencontre des Entrepreneurs Francophones
Geoffroy : La Rencontre des Entrepreneurs Francophones est l’événement annuel majeur de l’Alliance des Patronats Francophones. Celle-ci se tient chaque année dans un pays différent grâce à la contribution des organisations patronales qui la composent. À chaque édition, des délégations d’entreprises d’une quarantaine de pays francophones et de tous les secteurs d’activité se retrouvent pour rencontrer de nouveaux partenaires.
Pour l’Alliance, qui compte aujourd’hui 35 organisations patronales adhérentes de pays francophones des cinq continents, l’objectif est de favoriser la rencontre entre les chefs d’entreprises de différentes nationalités afin de dynamiser les échanges et les flux économiques dans l’espace francophone. C’est aussi l’occasion de découvrir de nouvelles zones géographiques à potentiel en termes d’investissements et d’évoquer, avec les décideurs, les associations et groupements professionnels, la société civile et les bailleurs de fonds, les évolutions multiples qui touchent le secteur privé francophone.
Après Paris en 2021, Abidjan en 2022, Québec en 2023, Marrakech en 2024 et bientôt Brazzaville en 2025, c’est le Cambodge qui a été retenu pour accueillir cette manifestation d’envergure dans deux ans.
« Ce sera la première édition en Asie et une occasion unique pour le Cambodge de mettre en avant son dynamisme économique et ses opportunités d’investissement. J’en suis d’autant plus convaincu maintenant que je suis sur place pour le constater de mes propres yeux ! »
Enfin, dans le cas où le Cambodge se verrait attribuer l’organisation du 20e Sommet de la Francophonie en 2026 – ce qui est très probable – nous pourrions mutualiser les événements afin que la REF devienne finalement le forum économique du Sommet. Étant donné que nous co-organisons avec Business France, les 3 et 4 octobre prochains, le FrancoTech, qui correspond au forum économique du 19e Sommet de la Francophonie en France, nous avons l’avantage d’avoir une expérience significative dans l’organisation de ce type d’événement.
Quelles sont les contraintes d’organisation, vos responsabilités respectives dans l’organisation de ce sommet, le Cambodge peut-il accueillir un événement de cette importance ?
Geoffroy : Organiser un événement international de cette envergure nécessite une préparation minutieuse et une coordination étroite avec les autorités locales, les partenaires, les prestataires et les représentants des différents pays participants. Une attention particulière doit être portée aux aspects suivants :
Logistiques : L’accès aérien est limité pour les vols directs en provenance de certains pays francophones. Cependant, le Cambodge dispose déjà des infrastructures hôtelières suffisantes pour accueillir un grand nombre de visiteurs.
Administratifs : Pour assurer une mobilisation importante des participants internationaux, il est nécessaire de faciliter les formalités de visa.
Culturels et linguistiques : L’utilisation du français étant un élément central dans l’organisation de la REF, il est préférable d’avoir des référents francophones ou de prévoir un service de traduction pour garantir une communication fluide entre les participants de différents pays francophones et les hôtes cambodgiens.
Financiers : La recherche de sponsors est essentielle pour couvrir les dépenses prévues au budget.
Environnementales : La planification de l’événement doit tenir compte des conditions climatiques (saisons des pluies, températures élevées) pour éviter les perturbations.
Politiques : La coordination avec les ambassades et les consulats est nécessaire pour faciliter la participation et résoudre les éventuelles difficultés diplomatiques.
Mobilisation : Outre la présence des autorités et du secteur privé cambodgien, l’Alliance des Patronats Francophones assurera la mobilisation des participants internationaux.
Communication : La coordination entre la partie cambodgienne, tant au niveau étatique qu’au niveau du secteur privé, et l’Alliance des Patronats Francophones sera la clé de la réussite du projet.
À l’issue de la mission que l’Alliance des Patronats Francophones vient de matérialiser à l’occasion du Forum d’affaires France-Cambodge, nous pouvons déjà confirmer que le pays dispose de tous les atouts nécessaires à l’organisation de cette manifestation économique d’envergure. Et au vu de ce que j’ai pu connaître en venant ici, en termes de qualité d’accueil des visiteurs internationaux, d’infrastructures hôtelières, de qualité du transport intérieur, de savoir-faire… et de la cuisine ! Je suis certain que la communauté francophone repartira, non seulement avec des perspectives intéressantes, mais aussi avec un agréable souvenir et une affection naturelle envers ce pays.
Soreasmey : J’aurai pour ma part une double casquette. Le Gouvernement Royal du Cambodge vient de me nommer au sein du comité préparatoire au Sommet, et l’APF m’a désigné en tant que représentant pour la région Asie-Pacifique.
La francophonie c’est 88 états et provinces, dont 54 membres de plein droit, 7 membres associés et 27 membres observateurs, autant de débouchés possibles pour nos produits, ou de sources d’investissements pour notre économie.
« C’est en effet un véritable enjeu, le Sommet en lui-même, avec plusieurs dizaines de chefs d’état et de gouvernement attendus, et plusieurs milliers de délégués, et surtout une première pour le Cambodge qui poursuit son ouverture à l’international, tant d’un point de vue économique que culturel. »
Le Royaume a déjà accueilli plusieurs événements de premier plan, comme les réunions de l’ASEAN, ou encore l’ASEM en 2021 et le East Asia Summit en 2022, ainsi que les jeux d’Asie du Sud-Est l’an dernier. Nous ne manquons pas de grands hôtels et de bonnes tables, comme le dit Geoffroy ? (rires) pour accueillir tout ce beau monde, et ce qu’il s’agisse de Phnom Penh ou Siem Reap.
Quels sont les soutiens institutionnels et commerciaux sur lesquels vous pouvez compter ?
Geoffroy : Nous allons évidemment nous appuyer sur le réseau de l’APF qui sera fortement mobilisé pour cet événement. Les 35 membres de l’APF représentent près d’un million d’entreprises francophones et s’engagent à relayer l’information et à sensibiliser leurs membres pour participer à cette manifestation d’envergure. Nos adhérents ont toujours répondu présents, à tel point que nous profitons des REF pour fixer notre Assemblée générale.
J’ajoute que de plus en plus d’entreprises adhérentes à notre association, de manière directe, et profitent de notre événement annuel pour développer leur réseau francophone et apporter leur vision et leur expertise lors des tables rondes. Par ailleurs, les opérateurs économiques qui feront le déplacement sont essentiellement ceux qui sont intéressés à développer leurs activités à l’international, notamment en Asie du Sud Est ou qui cherchent des nouveaux partenaires susceptibles d’investir dans des pays francophones.
Au Cambodge il s’agira donc de la 6e édition, Congo-Brazzaville, en coopération avec Unicongo étant en juin 2025. La 4e à Marrakech, en partenariat avec nos amis de la CGEM, était un franc succès, avec plus de 1000 entrepreneurs de 40 nationalités différentes et plus de 500 rendez-vous BtoB - alors qu’il y avait le GITEX au même moment ! 2023 était au Québec, 2022 à Abidjan et la première était à Paris en 2021 lorsque j’étais encore à la tête du MEDEF. C’est un rendez-vous maintenant connu, reconnu et apprécié.
Soreasmey : Nous allons mobiliser l’ensemble de l’écosystème local, notamment la Chambre de Commerce Cambodgienne et les fédérations sectorielles, pour nous assurer que le secteur privé cambodgien soit bien représenté et impliqué dans l’organisation de l’événement. Nous avons également le soutien de la CCI France Cambodge et des autres chambres internationales francophones présentes dans le Royaume, qui vont jouer un rôle clé dans la mobilisation des entreprises et des investisseurs.
Enfin, nous allons travailler en étroite collaboration avec les autorités locales pour nous assurer que toutes les mesures nécessaires soient prises pour faciliter l’accueil des participants et garantir le bon déroulement de l’événement. Cela inclut la mise en place de facilités administratives, la coordination des aspects logistiques et la promotion de l’événement auprès des différents acteurs économiques et politiques.
Quel regard portez-vous sur la Francophonie économique, dans le monde et au Cambodge ?
Soreasmey : La francophonie économique est en plein essor. L’APF joue un rôle clé en rassemblant les entrepreneurs de différents pays francophones pour dynamiser les échanges économiques.
L’histoire du Cambodge est intimement liée à la France et cela se traduit par un attachement particulier à la francophonie, même si le pays s’ouvre à d’autres horizons. Un des enjeux de l’organisation de ce sommet est de faire en sorte que cet attachement se traduise aussi dans les milieux économiques.
« Les élites politiques et académiques parlent français, mais les milieux d’affaires restent majoritairement anglophones. Organiser un grand événement francophone dans le pays va faire bouger les lignes. »
La francophonie n’est pas seulement une question de langue, c’est aussi une question de culture, de valeurs et de solidarité économique. En renforçant la présence de la francophonie au Cambodge, nous contribuons à diversifier nos partenariats économiques et à ouvrir de nouvelles perspectives pour les entrepreneurs cambodgiens.
Geoffroy : Nous sommes en lien avec beaucoup d’acteurs de la francophonie institutionnelle, diplomatique et culturelle qui sont essentiels au développement et au rayonnement de cet écosystème et je salue le travail de l’OIF avec qui nous avons plusieurs projets en commun. Nous pensons qu’il est nécessaire de faire également éclore la francophonie par les affaires et par le français comme langue d’opportunités économiques.
Les entrepreneurs sont les meilleurs ambassadeurs pour incarner cette dynamique, y compris au Cambodge. Utilisons cette carte pour renforcer les opportunités économiques. Le Cambodge a un potentiel énorme et est une porte d’entrée vers les marchés de l’ASEAN. Il est crucial de faire connaître ce potentiel aux entrepreneurs francophones et de les inciter à investir dans le pays. La francophonie économique doit être un vecteur de croissance pour tous les pays membres. Nous devons travailler ensemble pour créer des synergies et des opportunités d’affaires. La REF au Cambodge sera une étape importante dans cette direction.
Pouvez-vous nous parler de ce Forum d’affaires France Cambodge ? Pourquoi était-il important pour vous d’y être présent ?
Geoffroy : C’était très important pour moi de répondre présent à ce forum ! C’était une occasion pratique où toutes les planètes étaient alignées, à la fois pour faire suite à la visite des autorités cambodgiennes avec leurs délégations à Paris en janvier dernier, aller à la rencontre de nos deux membres dans le pays que sont la Chambre de Commerce du Cambodge et la CCI France Cambodge.
Le forum a également permis d’annoncer la nomination de Kith Meng, Président de la Chambre de Commerce du Cambodge, en tant que Vice-Président Asie au Comité exécutif de l’APF. C’est un signal fort de l’engagement du Cambodge au sein de la francophonie économique.
Enfin, le forum a été l’occasion de préparer le terrain pour la REF de 2026 et de mobiliser les acteurs économiques locaux et internationaux autour de ce projet. Je remercie tous les participants, ainsi que les organisateurs, pour leur accueil et leur engagement. Je suis convaincu que ce type d’initiative contribuera à renforcer les liens économiques entre nos deux pays et à créer de nouvelles opportunités pour les entrepreneurs francophones.
Soreasmey : Vous le savez j’étais très impliqué dans l’organisation du premier forum il y a deux ans, puis celui en France en début d’année, je tiens tout d’abord à féliciter les organisateurs, on ne se rend pas forcément compte de l’extérieur de la charge de travail que cela représente. Le premier forum bénéficiait du fait que le Cambodge figurait parmi les premiers pays de la région à ouvrir, donc nous avions pu attirer de nombreuses entreprises de la région sur notre événement – en revanche la mobilisation locale, et notamment des entreprises cambodgiennes, avait été difficile.
« Cette année je pense que ce fut un peu l’inverse, notamment pour des raisons de calendrier, il y a eu moins d’entreprises “internationales” qu’espéré – mais un nombre conséquent tout de même – en revanche la mobilisation cambodgienne, ministères comme entreprises, a été impressionnante et a marqué tous les visiteurs. De nombreux ministres cambodgiens ont donné de leur temps et de leur énergie, c’est à retenir. »
Il est toujours plus difficile d’organiser une deuxième édition d’un événement quel qu’il soit, mais le principal était d’inscrire le forum sur la durée. Gageons que la 3e édition, qui tombera d’ailleurs aussi en 2026 réussira ce double pari de la mobilisation en local et à l’étranger.
Nous nous adressons ici à l’ancien Président du MEDEF et l’ancien Président de la CCI France Cambodge, quels sont à votre avis les principaux obstacles à plus d’investissements français au Cambodge et comment les surmonter ?
Geoffroy : Le principal obstacle reste notre trop mauvaise connaissance en France des potentialités qu’offre le Cambodge ! on ne connait pas assez l’excellent niveau du parler français des Cambodgiens, qui en fait un atout très important et qui doit être exploité. Voilà pourquoi avec l’Alliance, nous tenions absolument à mettre plus de lumière sur nos excellentes relations avec Phnom Penh, afin que la communauté francophone, les Français y compris bien entendu, viennent sonder les opportunités d’investissement de ce beau pays.
Soreasmey : La méconnaissance joue beaucoup en effet, et l’autre défaut du marché cambodgien est sa taille – vu de l’étranger, une société aura toujours tendance à privilégier les grands marchés. À nous de prouver que le Cambodge est un bon marché test, et une bonne porte d’entrée sur les marchés voisins. Le message commence à passer et il faut insister – nous avons des exemples de « succès stories » au Cambodge, Vinci a par exemple démarré son activité aéroportuaire ici, et va aujourd’hui récupérer les opérations du futur nouvel aéroport international de Phnom Penh. Il faut le faire savoir, et communiquer encore et toujours. L’enjeu est de faire venir plus d’entreprises explorer le marché, une fois qu’ils viennent ils sont en général séduits.
Nous avons un déficit d’image, et c’est pourquoi la venue d’une personnalité reconnue et influente comme Geoffroy Roux de Bezieux est très importante et peut servir de catalyseur auprès d’autres grands groupes et entreprises françaises.
Quels seraient les secteurs dans lesquels la France pourrait apporter un peu plus de présence, au niveau des grands groupes, mais aussi des PME, peut-être ?
Geoffroy : Ce que je retiens de ma visite c’est qu’il peut être difficile de donner la priorité à des secteurs, car les opportunités sont nombreuses dans quasi tous les domaines. Il faut toutefois se baser sur les implantations existantes, et consolider les secteurs dans lesquels nous avons déjà des positions fortes.
« Les entreprises françaises sont déjà très actives et depuis un moment dans le domaine de l’eau, la tendance aujourd’hui porte sur l’énergie, demain ce sera certainement l’environnement, mais les besoins sont aussi énormes dans l’agriculture et ses dérivés. »
Le tourisme, la construction ou encore la distribution restent aussi des secteurs où les Français sont très bien implantés. Enfin on peut espérer que les industries qui ont par le passé beaucoup investi en Chine aujourd’hui s’intéressent aussi au Cambodge, en base de production alternative et complémentaire.
Je ne doute pas que 2026 sera un grand rendez-vous, mais je ne doute pas aussi que beaucoup d’entreprises françaises et francophones n’attendront pas deux ans pour s’intéresser au Cambodge et son écosystème. Vous pouvez en tout cas compter sur moi pour en parler autour de moi.
Comments