Au total, 290 plantes, 19 poissons, 24 amphibiens, 46 reptiles et un mammifère ont été repérés au Cambodge, au Laos, au Myanmar, en Thaïlande et au Vietnam, indique le rapport, qui ajoute que cela porte à 3 389 le nombre total de plantes vasculaires, de poissons, d’amphibiens, de reptiles, d’oiseaux et de mammifères décrits dans le Grand Mékong depuis 1997.
« Le Grand Mékong abrite des espèces emblématiques et menacées au niveau mondial, notamment le tigre, l’éléphant d’Asie, le pangolin de la Sonde et la raie géante d’eau douce », indique le rapport.
Nilanga Jayasinghe, responsable des espèces asiatiques au WWF, a déclaré que si la région du Mékong demeurait un point chaud de la biodiversité mondiale, elle est également confrontée à un large éventail de menaces.
« Il est essentiel que nous continuions à investir dans la protection et la conservation de la nature, afin que ces magnifiques espèces ne disparaissent pas avant que nous ne connaissions leur existence », a-t-elle déclaré dans un communiqué de presse.
Selon le rapport, l’agame cambodgien à crête bleue (Calotes goetzi) a été trouvé près du site archéologique de l’époque d’Angkor Kbal Spean, dans le parc national de Phnom Kulen, au nord-ouest de la province de Siem Reap, et les mâles dominants de l’espèce sont bleu vif, et les mâles comme les femelles ont trois à cinq taches brun foncé proéminentes sur le dos.
Le gecko à doigts courbés de Phnom Kulen (Cyrtodactylus Kulenensis) n’a été trouvé que sur les affleurements de grès du parc national de Phnom Kulen, dans la province de Siem Reap.
Selon le rapport, ce gecko se distingue des autres espèces par l’absence de grandes taches sombres sur le dessus de la tête, trois ou quatre bandes brunes bien définies sur le corps, un nombre nettement plus élevé d’écailles autour de la bouche et des bosses sur la peau le long de la colonne vertébrale.
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