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Cambodge & Festival International du Film : « Mother There's Star in Me », un hommage puissant à la résilience et à l'autonomisation

Photo du rédacteur: La RédactionLa Rédaction

Dernière mise à jour : il y a 3 jours

Dans un documentaire passionnant, « Mother There's Star in Me » de Benjamin Rigley Eet Sreymom Mab, les projecteurs sont braqués sur Medha, un groupe de percussionnistes cambodgien entièrement féminin se distinguant par sa résilience et sa capacité à se prendre en charge.

Medha
Medha

Ce film ne se contente pas de présenter les performances impressionnantes du groupe, il plonge également dans leur vie quotidienne, mettant en lumière leurs difficultés face aux normes sociétales et leur lutte pour les droits des femmes.

Medha, qui compte parmi ses membres des mères célibataires, utilise la musique comme une force de transformation, démontrant ainsi que l'art peut remettre en question les rôles traditionnels et faire entendre des voix marginalisées. À travers l'objectif de Rigley, le documentaire explore la nature héréditaire de la musique et le rôle qu'elle joue en permettant à ces femmes de poursuivre leurs passions malgré l'adversité.

Le film fait partie d'une initiative culturelle plus large, présentée au Festival international du film du Cambodge (CIFF), qui célèbre le cinéma international et promeut les productions cambodgiennes dans le monde entier. « Mother There's Star in Me » propose un récit convaincant qui résonne en soulignant les thèmes universels de la résilience et du pouvoir de l'expression créative.

En se concentrant sur le parcours de Medha, le documentaire de Rigley offre une réflexion touchante sur les défis auxquels sont confrontées les femmes au Cambodge et sur l'impact transformateur de la musique sur leur vie. Il témoigne de la force et de la détermination de ces femmes qui, par leur art, inspirent le changement et remettent en question les attentes de la société en général.

Le groupe Medha, en tant qu'ensemble de percussions cambodgien entièrement féminin, est confronté depuis sa création à plusieurs obstacles communs aux femmes travaillant dans des domaines traditionnellement dominés par les hommes au Cambodge. On attend souvent des femmes qu'elles remplissent des rôles traditionnels tels que la gestion du foyer et l'éducation des enfants.

Poursuivre une carrière dans la musique, en particulier dans un domaine dominé par les hommes comme les percussions, peut être considéré comme non conventionnel et se heurter à une certaine hostilité de la part des membres de la famille ou de la communauté.

Aussi, les femmes qui travaillent dans des domaines dominés par les hommes sont souvent confrontées à la stigmatisation et au scepticisme quant à leurs capacités.

Cela peut conduire à un manque de reconnaissance et de soutien pour leur travail.

La stabilité financière peut être un enjeu important. Les femmes doivent parfois trouver un équilibre entre leur passion pour la musique et la nécessité de subvenir à leurs besoins et à ceux de leur famille, ce qui peut s'avérer difficile dans un domaine où les revenus sont limités.

Il peut être difficile de trouver un équilibre entre les pratiques culturelles traditionnelles, d'une part, et la modernisation et l'innovation, d'autre part. Le groupe peut être contraint de maintenir les styles traditionnels tout en s'adaptant aux goûts et aux attentes contemporains.

Ces défis mettent en évidence la résilience et la détermination dont ont besoin les femmes comme celles du groupe Medha pour poursuivre leur passion pour la musique dans une société où les normes traditionnelles sont très fortes.

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