Le Cambodge et la France ont demandé l’arrêt immédiat des frappes aériennes et des attaques de drones de la Russie contre les Ukrainiens et les infrastructures civiles, tandis que le Premier ministre Hun Sen a qualifié sa rencontre avec le président français de conversation « franche » et « empreinte de confiance ».
« Conscients des souffrances du peuple ukrainien résultant de la guerre menée par la Russie, la France et le Cambodge demandent l’arrêt immédiat des frappes aériennes et des attaques de drones contre les populations et les infrastructures civiles ukrainiennes.
« Nous souhaitons que l’ensemble des partenaires internationaux se joignent à cet appel et exercent leur influence à cette fin » a déclaré l’Élysée dans un communiqué à l’issue de leur réunion du 13 décembre.
Lors d’une conférence de presse, S.E. Hun Sen a déclaré qu’il appréciait ce que le président Macron avait fait pour le peuple ukrainien, tout en remerciant la France « d’avoir contribué à apporter la paix et le développement au Cambodge ».
Le Premier ministre Hun sen a offert au président français une inscription en pierre sur une statue réalisée en 1925 et qui avait été détruite par les Khmers rouges en 1977.
Maintenant, a-t-il dit, le Cambodge va restaurer cette statue comme un symbole de solidarité avec la France.
« Cette statue sera placée juste devant l’ambassade de France à Phnom Penh, et je pense que le président Macron ne s’opposera pas à ce projet », a-t-il déclaré.
S.E. Hun Sen a publié un message sur les réseaux sociaux le 14 décembre affirmant que Macron était un interlocuteur « proche, franc et qui inspire confiance », une attitude à même de renforcer l’amitié entre le Cambodge et la France.
« J’ai remercié Emmanuel Macron pour cette amitié sincère », a-t-il conclu.
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