Siem Reap est connue pour les fameux temples d’Angkor mais, une destination touristique fait recette : Bakong, My Village.
Bakong, My Village
Le village touristique de Bakong, situé à Thnal Trang, commune de Bakong, district de Prasat Bakong, accueillait 200 à 300 visiteurs chaque jour lors de son ouverture il y a deux ans.
Le principe du projet touristique est de proposer une immersion semblable à celle d’un village khmer rural tout en incluant des activités ludiques telles promenades et balades en kayak.
Sans oublier évidemment la possibilité de déguster des plats typiquement locaux préparés de façon traditionnelle par des villageois de la région. M. Sot Sour, président de la communauté touristique de Bakong, My Village explique :
« La communauté a été créée pour fournir des emplois et des revenus aux membres de la communauté et aux habitants des environs »
« Actuellement, il y a plus de 40 Cambodgiens qui y travaillent tout en bénéficiant d’une formation hôtelière »
Les Cambodgiens de la communauté qui cultivent leurs propres légumes et cuisinent des plats khmers sont également autorisés à vendre dans la zone de divertissement de la communauté. Lors d'une visite, S.E. Pin Prak, vice-gouverneur de Siem Reap, avait exprimé son soutien et ses félicitations pour cette initiative :
« Des emplois sont créés, les agriculteurs ont une possibilité d’écouler leurs produits, de plus c’est un endroit très familial avec des loisirs pour les enfants et les adultes »
Les touristes qui visitent la communauté touristique de Bakong, My Village partagent le même sentiment, une cliente enthousiaste confie :
« Bakong, My Village est l’endroit parfait pour une sortie familiale. On y propose des promenades, il y a de nombreuses zones de loisirs, l’air est frais et on y mange très bien »
Les nouilles de riz fermenté - Num Banh Chok - sont servies froides et nappées d’une sauce légère à base de poisson, accompagnées d’herbes fraîches, de légumes et de fruits verts.
Les accompagnements typiques du Naum Banh Chok sont les haricots serpents, la fleur de bananier, la menthe, le basilic, le nénuphar et le concombre mariné.
La fabrication des nouilles num banh chok est un processus long et laborieux : le riz fermenté est bouilli, égoutté puis broyé par un moulin en pierre. Avec l’ajout d’un peu d’eau, le riz moulu est transformé en une pâte ferme. Celle-ci est enveloppée dans un tissu et pressée sous un objet lourd, comme une grosse pierre, pour éliminer l’excès d’eau. La pâte est ensuite bouillie une fois de plus, égouttée, puis soigneusement pilée dans un mortier et un pilon jusqu’à ce qu’elle prenne une texture élastique. La pâte sera encore pétrie à la main et des gouttes d’eau seront ajoutées jusqu’à ce qu’elle commence à prendre la consistance d’une meringue fraîche ou d’une crème fouettée épaisse, elle est alors enfin prête à être transformée en nouilles.
Pour transformer la pâte en nouilles, il faut la presser dans un moule (généralement une grande boîte de conserve) dont l’une des extrémités est percée de trous ressemblant à des passoires et placé au-dessus d’une casserole d’eau bouillante.
La pâte est pressée à travers les trous, et dans les villages de la région, on le fait en s’asseyant sur un engin en bois en porte-à-faux qui ressemble un peu à une balançoire à bascule pour une personne. Sous le poids, les nouilles fraîches sont expulsées par les trous, s’étirant vers le bas dans la marmite bouillante.
Les nouilles sont rapidement retirées de la marmite et placées dans de l’eau glacée avant d’être égouttées et pliées dans les paniers de feuilles vertes tressées que l’on voit souvent sur les marchés et les stands de nourriture dans tout le pays.
CG & Khut Sao (AKP). Illustrations Bakong, My Village & Khut Sao
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