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Photo du rédacteurPartenaire Presse

Célébrer une nouvelle génération : Le succès persistant du projet de réintroduction de la faune à Angkor Wat

Dans les vastes étendues verdoyantes de la forêt d'Angkor, une remarquable histoire de conservation de la faune et de restauration durable de l'habitat se poursuit avec beaucoup de succès.

La deuxième génération : La progéniture des pionniers

La première étape importante a été la naissance de Pingpeeang en septembre 2014. Pingpeeang, une femelle, a grandi dans la dense canopée d’Angkor sous les yeux attentifs de ses parents et de l’équipe de conservation dédiée. La réussite de Saraynick et Borey en matière de conservation ne s’est pas arrêtée à Pingpeeang. En juillet 2017, ils ont accueilli un autre rejeton, Changeth, un mâle. L’arrivée de Changeth a donné un élan supplémentaire à la communauté grandissante des gibbons. Elle a été suivie de près par la naissance de Kantelong en mars 2020 et de Kdam en octobre 2023.

Les couples de gibbons : Agrandir la famille

Pingpeeang a été couplée avec Bakheng, un gibbon mâle du Phnom Tamao, en 2020 et ils ont commencé leur vie sauvage ensemble en 2021. Après deux ans de vie ensemble, leur relation s’est consolidée, reflétant le comportement naturel des gibbons à l’état sauvage en matière de liens affectifs. Entre-temps, un autre couple a été formé entre Changreth et A'ping (femelle), nés de Bayon (mâle) et Tevy (femelle) en juillet 2016, ce qui a permis d’élargir les relations entre les familles de gibbons d’Angkor.

Ces naissances ne sont pas seulement une augmentation du nombre de gibbons ; elles représentent le succès continu d'un effort de réintroduction soigneusement géré

Troisième génération : L’avenir se dessine

La dernière nouvelle à susciter l’espoir et l’excitation est la naissance de Khmum en janvier 2024, dont le sexe n’a pas encore été déterminé. Et la naissance d’Oumal il y a quelques mois, en avril 2024. Ces naissances marquent la troisième génération de gibbons issus des couples initiaux, Saraynick et Borey, et Bayon et Tevy, ce qui témoigne d’une population robuste. Ces naissances ne sont pas seulement une augmentation du nombre de gibbons ; elles représentent le succès continu d’un effort de réintroduction soigneusement géré.

Conservation et communauté

Le projet de réintroduction du gibbon d’Angkor ne se limite pas à l’élevage et au relâchement d’animaux ; il s’agit de créer un écosystème où ces animaux peuvent prospérer de manière indépendante. Chaque génération née dans la nature renforce les espoirs et souligne l’importance des stratégies de restauration écologique à long terme. Les gibbons eux-mêmes sont essentiels à la régénération de la forêt, car ils contribuent à la dispersion des graines et à l’équilibre écologique général.

Le projet de réintroduction du gibbon d'Angkor ne se limite pas à l'élevage et au relâchement d'animaux ; il s'agit de créer un écosystème où ces animaux peuvent prospérer de manière indépendante

Perspectives

Alors qu’on célèbre ces nouvelles naissances, l’accent reste mis sur le suivi de la santé et des structures sociales des populations de gibbons, en veillant à ce que leur habitat reste sûr et non perturbé, et en encourageant un lien profond entre les communautés locales et les efforts de conservation. Chaque étape est un pas vers un avenir où les chants envoûtants des gibbons continueront à résonner dans les forêts d’Angkor, témoignant de la résilience de la nature lorsqu’on lui donne une chance de se rétablir.

Dans ce magnifique coin du Cambodge, l’histoire des gibbons est une lueur d’espoir et un modèle pour les projets de réensauvagement dans le monde entier. Elle montre comment le dévouement, la science et l’implication des communautés peuvent s’unir pour avoir un impact significatif sur l’environnement. Continuons à soutenir et à observer avec intérêt les prochains chapitres de cette remarquable histoire de conservation.

Par WA Admin

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