Cambodge & Tourisme : Retour à Kep, vers la sérénité du Knai Bang Chatt de Kep
- Voyageuse Passion
- il y a 3 heures
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Cela faisait un moment que je souhaitais revenir à Kep, au Cambodge, et plus précisément au KNAI Bang Chatt, cet hôtel si particulier que j’avais adoré lors d’un premier séjour il y a quelques années.

Je n’étais donc pas revenue pour admirer les grandes transformations qu’avait subies le complexe hôtelier et dont j’avais entendu parler dans la presse. C'est donc en compagnie de mon mari et de mon fils de huit ans que j'ai décidé de prendre quelques jours de vacances. J’ai presque quarante ans, je travaille dans un hôpital avec une fonction assez prenante, et, en sus du bon souvenir que je gardais de cet endroit, je cherchais donc un séjour reposant et revigorant, qui me permettrait également de découvrir un peu mieux la région et ses environs.
Il nous faudra à peine plus de trois heures de route pour arriver à destination. En approchant Kep, je prends déjà plaisir à avoir la chance de pouvoir passer quelques jours au calme, loin de la ville, de la circulation et du bruit. De prime abord, Kep ne semble pas avoir beaucoup changé. Arrivés au Knai Bang Chatt, à quelques centaines de mètres du marché aux crabes, nous découvrons toujours le mur de pierre élégant et la porte coulissante en bois. Les employés de l'hôtel, souriants et attentionnés comme je m'en souviens, nous attendent et, gentiment, prennent nos bagages, avant de nous conduire à la réception et de nous offrir un rafraîchissement.
Nous expliquons rapidement ce que nous souhaitons et le responsable nous indique qu’il a bien l’intention de nous proposer un programme reposant, varié et rempli de découvertes. Tant mieux ! Après ces quelques heures de route, j'ai hâte de retourner à la piscine pour nager et me rafraîchir.

Dès les premiers pas vers les chambres, je suis aussitôt saisie de ce sentiment de tranquillité et d'élégance que j’ai rarement trouvé ailleurs. Je retrouve le mélange de charme historique et de luxe moderne qui fait la réputation du Knai Bang Chatt.
Le complexe hôtelier compte toujours ses trois villas des années 1970 magnifiquement restaurées qui incarnent quelque peu le style colonial français. Des structures méticuleusement rénovées pour conserver leur essence historique tout en offrant un confort moderne. Je trouve que le résultat est une belle et harmonieuse fusion entre le passé et le présent, qui créée une atmosphère à la fois sobre et sophistiquée, à peine nostalgique.

Notre chambre est une authentique oasis douillette, ornée de touches vintage et de teintes naturelles qui semblent murmurer des histoires d'une époque dorée pas si lointaine. Je me dis que l’'absence de distractions modernes comme la télévision m’incitera à me déconnecter complètement, tandis que la Wi-Fi me permettra de partager des clichés de mon séjour à mes amis.
J’ai peine à contenir l’énergie de mon fils qui piétine d’impatience pour pouvoir se rendre à la piscine. Sur le chemin, armée de serviette, lunettes, chapeau et crème solaire, je me rends compte que l’endroit est toujours aussi verdoyant avec ses hauts palmiers, ses petits bassins et une splendide pelouse accueillant un flamboyant assez imposant.

Une douce brise marine transporte le doux parfum de ces splendides jardins environnants et je me sens déjà incroyablement bien. Çà et là, quelques décorations, des souches et poteries amenées par les courants et qui nous rappellent que nous sommes au bord de la mer, sur l’un des rivages de ce fameux Golfe de Thaïlande dont le nom seul évoque l’esprit des grandes aventures d’autrefois.
Je m’arrête à mi-chemin pour constater qu’effectivement, le complexe s’est bien agrandi. Il existe à présent une vaste étendue de sable blanc à l’extrémité de laquelle se trouvent plusieurs bâtiments, quelques restaurants et un centre d’activités nautiques. J’adore le jet-ski et le kayak et j’aimerais aussi découvrir le Hobie-Cat. Quant aux restaurants, je compte bien les essayer un par un. Nous sommes au bord de la mer et il est très probable que le chef propose dans ses menus quelques spécialités de fruits de mer et poissons.
Cette splendide piscine et son deck meublé de parasols et de sofas très confortables ne font qu’ajouter à cette sensation d’apaisement et de sérénité. Je vais peut-être me répéter, mais, étrangement, je ne connais pas beaucoup d’endroits aussi reposants. Je m’en veux presque de ne pas être revenue plus tôt.

Après une heure de baignade dans une eau délicieusement fraiche, j’emmène alors mon fils et mon mari vers le bord de mer pour découvrir ces nouvelles installations. Après quelques selfies – l’endroit est trop beau pour échapper à cette habitude – nous nous rendons vers le centre nautique et rencontrons le sympathique Roberto, responsable du centre nautique et des excursions, qui nous propose pléthore d’activités pour les jours qui viennent, et qui nous mettent l’eau à la bouche.

Nous découvrons un peu plus loin le petit oasis Coco Beach, plage de sable blanc qui jouxte la jetée et les restaurants. Je me promets d’y déguster un cocktail ce soir face au coucher de soleil. C’est aussi l’occasion de m’émerveiller devant cette incroyable sculpture – Coral Kingdom – une œuvre exceptionnelle qui ajoute au caractère unique et créatif de l’endroit. Nous empruntons des vélos car je veux retourner au restaurant The Strand, celui dans lequel nous avions mangé lors de notre premier séjour et je me rappelle d’une cuisine particulièrement savoureuse.

Arrivés dans ce restaurant à l’architecture très mers du sud qui me rappelle un séjour en Polynésie, le Chef Chuon Sokheng lui-même vient nous accueillir pour nous conseiller les plats de sa nouvelle carte dont il semble plutôt fier. The Strand propose des spécialités khmères mais également occidentales. C’est aussi là qu’est servi le petit-déjeuner.
Le chef nous propose sa burrata avec sa tapenade d’olives noires, ses tomates au four, son caviar d’aubergines et son pesto de coriandre. Il vante sa recette avec tant d’énergie que nous craquons. Sans aucun regret, c’est un véritable délice avec des saveurs qui se mêlent harmonieusement et surtout des produits 100% frais et donc très agréables. Je voulais un « séjour sain », je suis ravie que cela commence aussi bien.

Nous commanderons également quelques spécialités locales, dont le fameux lok lak au merveilleux poivre de Kampot et un poisson grillé également accompagné du fameux poivre vert de Kampot, avec une sauce tout-à-fait exquise. Mais, la belle surprise culinaire du repas sera sans aucun doute le tartare de crabe à l’avocat.

Une chair de crabe incroyablement moelleuse, gorgée de fraîcheur et se mariant parfaitement avec le moelleux de l’avocat. Un authentique délice, une prouesse, Chef Chuon Sokheng est un artiste qui sait mettre en valeur les produits de la mer.
Après un repas aussi délicieux, et donc bien rassasiés, nous décidons d’une courte sieste au calme avant de nous rendre à la plage. Mon fils et mon mari insistent pour le jet-ski, préférant remettre au lendemain l’expérience du Hobie-Cat. Soit, laissons-les s’amuser... Roberto nous confie les gilets de sauvetage, nous rappelle quelques règles élémentaires de prudence et de sécurité et nous voilà joyeusement chevauchant les vagues sous un beau soleil qui a décidé de ne pas nous quitter aujourd’hui.

Après une heure de balade, nous optons pour une activité un peu plus calme. Pour ma part, ce sera un peu de farniente sur la plage tandis que mon fils et mon mari s’initient aux joies du paddle et du kayak ensuite. Je les rejoindrai rapidement car, c’est un vrai plaisir de naviguer paisiblement alors que la luminosité décline progressivement et nous annonce un superbe coucher de soleil.


Vers 17h30, repus de soleil et de belles sensations, retour vers la piscine et la douche pour se préparer au cocktail avec coucher de soleil. Nous nous installons confortablement sur les chaises longues de Coco Beach avec finalement une bière bien fraîche que nous dégustons paisiblement en admirant ce magnifique coucher de soleil s’étalant devant nos yeux émerveillés. Sensation de quiétude, plénitude, peut-être de bonheur presque parfait.


Ensuite, vers 19h, seconde expérience gastronomique cette fois-ci avec un dîner à The Wave. Bien entendu, je ne peux m’empêcher de faire quelques selfies devant la jetée et la sculpture étonnante Coral Kingdom. Après cette journée plutôt bien remplie, nous avons plutôt faim et l’expérience du midi nous donne encore plus envie de goûter aux créations du Chef Chuon Sokheng.
La carte, disponible en supports papier et digital est plutôt bien fournie et propose de nombreux plats à base de poisson et fruits de mer. Le serveur nous recommande les pizzas, préparées sur place et plutôt populaires parmi la clientèle de The Wave.
Difficile d’effectuer un choix tant les plats sont alléchants, nous allons donc suivre les recommandations du personnel et opter pour une pizza, mais l’air frais de la mer toute proche me donne envie de poisson et le souvenir du tartare de ce midi me rappelle le talent du chef pour les entrées fraîches, et je choisis donc un carpaccio.


Même constat, le chef et son équipe livrent une nouvelle fois une belle illustration de leurs talents. Le carpaccio, avec ses fines tranches de fromage et ses câpres, est absolument sublime. Même ravissement du palais pour la pizza qui propose une pâte croustillante à souhait et un assortiment de fruits de mers et légumes très savant. Nous la dégustons patiemment comme une friandise tant il est devenu rare de pouvoir manger de vrais bonnes pizzas, fraîches, bien équilibrées, « come in Italia » …un régal et je ne suis pas étonnée du nombre de tables qui en ont commandé.
À mentionner également un service rapide, une ambiance Lounge et cosy rythmée par un DJ professionnel. Nous aurons même l’occasion de discuter avec quelques convives des autres tables, l’ambiance est aussi amicale et propice aux rencontres sympathiques. À souligner tant notre monde trop connecté oublie parfois le plaisir d’une simple discussion autour d’un verre dans un endroit qui, il est vrai, y est tout-à-fait propice. Hâte d’être à demain pour de nouveaux plaisirs sportifs et gastronomiques.
À suivre...
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