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Photo du rédacteurChristophe Gargiulo

Cambodge & Solidarité : Appel de Jean-Pierre Fréneau pour la soirée de soutien à l'AEFC

Alors que la soirée de l’Association d’Entraide des Français de l’Étranger (AEFC), qui aura lieu le 24 janvier dans les jardins de l'ambassade de France et destinée à recueillir des fonds pour - approche, retour sur quelques extraits d'une précédente interview donnée par son président à propos de l'association.

Jean-Pierre Fréneau, Président de l'AEFC

Donc Jean-Pierre, en plus d’être entrepreneur, vous êtes président de l’AEFC. Quelques mots sur l’origine de l’association ?

Alors l’AEFC a été créée il y a une bonne dizaine d’années maintenant par le docteur Daren et certaines autres bonnes âmes qui étaient au Cambodge parce que l’état français ne suppléait plus aux problématiques financières de nos ressortissants. Nous sommes la seule association, d’ailleurs depuis très longtemps, à soutenir nos ressortissants puisque les autres nations malheureusement n’ont pas d’association et ne les soutiennent pas plus que ça, ni dans l’ambassade, etc.

L’AEFC a été créée par Jean-Claude Garen donc et depuis notre vocation est d’apporter un soutien, d’abord informatif, à la fois aux adultes, mais également aux enfants puisque nous gérons également les orphelins de pères ou de mères françaises qui se retrouvent au Cambodge et qui ont besoin d’éducation. Donc, nous nous débrouillons avec l’ambassade de France pour qu’ils puissent obtenir des bourses, qu'ils soient suivis et qu’ils ne restent pas dans une situation précaire avec une maman qui malheureusement n’a pas eu l’éducation que son mari avait.

Nous nous occupons aussi des prisonniers, il n’y en a pas beaucoup aujourd’hui, tant mieux, et nous essayons de leur apporter un certain réconfort et nous nous occupons également des femmes enceintes, des femmes seules, des hommes seuls, des gens qui malheureusement n’ont plus d’assurance et donc ont besoin d’un soutien parce qu’ils ont besoin de soins et puis, nous renvoyons également en France ces Français qui à un moment ou à un autre n’ont plus de solution au Cambodge que de repartir dans une France qui continuera à les aider.

D’accord, donc sur le problème des assurances justement est-ce que vous souhaitez lancer un petit appel ?

La problématique aujourd’hui c’est que « n’étant pas assuré, tu n’as pas d’argent, tu n’es pas malade », c’est ce que disait Coluche. Aujourd’hui, nous voyons encore des ressortissants étrangers non français qui meurent devant les hôpitaux, ça existe, il y en a eu un il y a trois semaines ou un mois.

« L’optique c’est d’avoir une couverture minimum d’assurance, ne serait-ce que pour les soins courants, ne serait-ce que pour les hospitalisations. Nous avons eu un cas dernièrement où le coût de ce monsieur s’élevait à15 000 dollars. Qui paye ? »

Aujourd’hui les fonds d’association ne sont pas non plus extensibles. Il y aura d’ailleurs le 24 janvier prochain la soirée AEFC organisée à l’ambassade, nous espérons bien en tout cas collecter des fonds pour continuer à aider les ressortissants.

soirée de soutien à l'AEFC

Combien traitez-vous de cas chaque année ?

Au moment du Covid, nous en avons traité à peu près 400 à 500 cas, nous avons aidé à peu près 150 enfants, de mémoire, et environ 300 adultes. Nous leur avons alloué une somme de 300 (adultes) et 150 (enfants) pour qu’ils puissent pallier à leurs problématiques, mais ce n’était qu’une aide ponctuelle.

Le nombre de 400 est quand même énorme, était-ce lié au Covid ou un chiffre régulier chaque année ?

Alors c’était lié au Covid parce que maintenant nous aidons moins, est-ce que les gens ont retrouvé des situations plus apaisées en trouvant du travail par exemple ? Cette année nous aurons aidé à peu près une centaine de personnes alors sous différentes formes. C’est parfois un problème de retraite, par exemple : « mon certificat de vie n’est pas arrivé en temps et en heure, je n’ai plus de retraite depuis six mois, c’est un problème, est-ce que vous pouvez m’aider ? ».

Nous avons au sein de l’équipe deux personnes qui ont toutes compétences à les aider pour obtenir effectivement le retour à leur retraite normale, mais il y a également des gens qui ont des problèmes de santé qu’il faut aider, des problèmes ponctuels d’argent ou des enfants qu’il faut soutenir. D’ailleurs, cette année, nous avons fait une opération à l’ambassade en emmenant 60 enfants, orphelins, défavorisés ou en précarité à l’ambassade où ils ont pu visiter les services de l’ambassade, ils ont pu faire un jeu dans les jardins de l’ambassade et l’épouse de l’ambassadeur les a reçus pour goûter. Voilà le genre d’action que nous menons.

Êtes-vous tous bénévoles au sein de l’AEFC ?

Totalement bénévoles. Nous sommes quatre au bureau et une dizaine de personnes au total au conseil d’administration et nous avons la chance d’avoir quelqu’un, Bernard, à Siem Reap, qui est notre pendant et notre référent et nous permet en tout cas d’identifier les cas qui aujourd’hui nécessitent une aide.

Êtes-vous la seule association française à travailler localement ?

Alors, en tant qu’association d’utilité publique, nous sommes la seule au Cambodge. Autre association, il y a l’UFE et il y a l’association de Florian Bohême qui est à Siem Reap. Il y a aussi celle d’Yvan Chalm.

Quelque chose à rajouter ?

Non, je vais revenir sur ce prochain événement que nous organisons, inciter les gens à venir à cette soirée. D’abord c’est l’occasion pour les uns et les autres de retrouver l’ambassade qui est quand même le plus beau jardin du Phnom Penh.

C’est une soirée buffet avec une animation disco et toutes ces petites choses que l’on apprécie lorsqu’on est en France et qu’on aime bien retrouver ici. Donc le 24 janvier, on se retrouvera effectivement pour cette opération destinée à aider l’association.


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