Trimeresurus albolabris, la vipère à lèvres blanches, est une espèce de vipère venimeuse endémique de l’Asie du Sud-Est.
On trouve ce reptile également au Népal, en Inde, au Bangladesh, au Myanmar, en Thaïlande, au Cambodge, au Laos, au Vietnam, en Chine et en Indonésie.
Description
La longueur totale maximale des mâles 600 mm, des femelles 810 mm ; la longueur maximale de la queue des mâles est de 120 mm et 130 mm pour les femelles.
Les écailles de la tête consistent en une dizaine de labiales supérieures, la première étant partiellement ou complètement fusionnée avec la nasale. Ces écailles sont petites, su-bégales, faiblement imbriquées, lisses ou faiblement carénées.
La couleur est verte sur le dessus, le côté de la tête sous les yeux est jaune, blanc ou vert pâle, beaucoup plus clair que le reste de la tête. Le ventre est vert, jaunâtre ou blanc en dessous. Une bande latérale claire est présente chez tous les mâles, mais absente chez les femelles.
Régime alimentaire
Ses repas se composent d’oiseaux, de petites grenouilles et de petits mammifères. Ce serpent ne frappe pas et ne relâche pas sa proie ; comme de nombreux serpents arboricoles, il frappe et retient sa proie jusqu’à ce qu’elle meure.
Venin
Les conséquences des morsures de cette espèce vont de l’envenimation légère à la mort. Le venin de cette vipère contient des propriétés pro coagulantes. De nombreuses morsures ont été signalées, avec toutefois peu de décès.
Bien que la situation se soit améliorée avec plusieurs centaines de cas traités chaque année, les populations rurales du Cambodge tendent encore à sous-estimer le danger des morsures de serpent.
Bien que les experts affirment qu'il s'agit d'une réelle crise de santé publique, le manque de données sur le nombre de cas au Cambodge fait que le problème reste encore mal compris.
Tradition
Selon l’herpétologue Thy Neang, les morsures de serpent représentent « l’un des risques sanitaires les plus mortels au Cambodge…», seule une fraction des victimes de morsures de serpent venimeux dans le pays aboutit à l’hôpital, la plupart étant soignées par les guérisseurs traditionnels du village.
Ces remèdes traditionnels contre les morsures de serpent abondent, mais beaucoup font plus de mal que de bien. Certains de ces traitements consistent à étaler les selles du serpent sur la plaie, à recouvrir la morsure d’herbes et à réciter des formules magiques. De nombreuses personnes, notamment dans les provinces rurales, pensent que ces remèdes naturels sont suffisants.
Avec GibbonWoot
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