L'inauguration du Centre de conservation des reptiles de Koh Kong (KKRCC) rénové a eu lieu le 19 juillet, avec le lâcher de 20 tortues de rivière du Sud (Batagur affinis) - connues localement sous le nom de tortue royale - dans la rivière Sre Ambel.
L’événement s’est déroulé en présence d’un certain nombre de personnalités, dont S.E. Dith Tina, ministre de l’Agriculture, des forêts et de la Pêche, et Mithona Phouthorng, gouverneur de la province de Koh Kong.
Comme l’indique le communiqué, le KKRCC, situé dans la commune de Toul Koki, dans la province de Mondul Seima, est une installation significative dédiée à la conservation de la tortue royale et des crocodiles siamois (Crocodylus siamensis).
La création initiale de l’installation, qui a débuté en 2002 après la découverte du premier nid de tortue royale le long de la rivière Sre Ambel, a été menée à une échelle modeste. Cependant, l’installation a depuis connu une expansion significative et un déménagement sur son site actuel de 8,9 hectares en 2016. Les améliorations continues du centre ont été rendues possibles grâce au soutien généreux des donateurs, ce qui a considérablement renforcé sa capacité à élever et à reproduire ces espèces menacées.
Alistair Mould, directeur du programme national de WCS Cambodge, a souligné l’importance des efforts du centre :
« Toutes les tortues relâchées ont été dotées d’une puce électronique distinctive à des fins d’identification. »
« Cette année marque une étape importante dans la réussite du programme de réintroduction, l’équipe du projet ayant identifié le premier nid pondu par une femelle réintroduite. Les nids contenaient environ 28 œufs, qui ont donné lieu à 26 éclosions réussies ».
Selon le communiqué, cette tortue, classée comme espèce en danger critique d’extinction sur la liste rouge de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), fait partie des 25 tortues terrestres et tortues d’eau douce les plus menacées au monde. L’espèce a été désignée comme Reptile national du pays par un décret royal en 2005, suite à la redécouverte d’une petite population en 2000, que l’on croyait auparavant éteinte. Par la suite, la WCS et la FiA ont déployé des efforts soutenus pour sauvegarder et repeupler l’espèce par le biais d’une série d’initiatives de conservation.
Le communiqué souligne en outre les dangers qui menacent la survie de la tortue royale, notamment la pêche illicite, la diminution de l’habitat résultant de la prise de possession des terres et l’éradication des zones boisées riveraines.
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