Dans son discours d’ouverture du « 7e Rallye mondial de l’espoir : Think-Tank 2022 », organisé par la Fédération pour la paix universelle le 12 septembre sur le thème « La paix en Asie-Pacifique », le Premier ministre Hun Sen a mis l’accent sur le principe de « responsabilité nationale », affirmant que cela constituait la clé du succès et d’une paix durable.

« La paix et la construction de la nation ne peuvent être réalisées que par les acteurs locaux du pays. Les autres nations ne peuvent pas jouer le rôle d’intervenants pour atteindre ces objectifs de paix. À cet égard, je tiens à souligner que la “responsabilité nationale” est la clé du succès et d’une paix durable. En d’autres termes, les autres pays ne peuvent imposer leurs valeurs et systèmes politiques sur aucune autre nation. Les principes de paix et de développement doivent s’appliquer de manière autonome en fonction des contextes politiques, économiques, sociaux et culturels de chaque pays », a-t-il déclaré.
« Actuellement, un événement dans la région qui suscite une grande attention internationale concerne le retrait des troupes américaines d’Afghanistan et la prise de contrôle de Kaboul par les Talibans.
Cette tragédie constitue un rappel sinistre et amer de ce qui s’est passé au Cambodge le 17 avril 1975, lorsque les Khmers rouges ont pris le contrôle de Phnom Penh et fait subir des années de souffrance au peuple cambodgien. Le Royaume et ses citoyens se souviennent de cette tragédie et sont déterminés à ne pas laisser un tel drame se reproduire », a-t-il ajouté.
« Il est clair que le paysage géopolitique de la région Asie-Pacifique évolue rapidement, avec des rivalités géopolitiques de plus en plus complexes et des risques extrêmes »
« Malheureusement, dans une certaine mesure, les petits États subissent une pression croissante pour choisir un camp souvent contre leur volonté et leur intérêt »
« En fait, le Cambodge pourrait devenir modèle inspirant. Notre paix totale a été construite grâce à la participation de toutes les parties concernées dans le pays. Je tiens à rappeler qu’au début des années 1990, le Cambodge n’a pas pu parvenir à la paix totale, même après que la communauté internationale ait dépensé environ deux milliards de dollars. La guerre s’est prolongée jusqu’en décembre 1998, date à laquelle le Cambodge a pu parvenir à un équilibre après la mise en œuvre de la politique “gagnant-gagnant” visant à trouver une solution politique entre nous. À cet égard, j’insiste à nouveau sur le fait que nous devons faire preuve de “responsabilité nationale” pour la construction de la paix et de la nation dans la période post-conflit », a conclu le Premier ministre cambodgien.
AKP
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