Dans le cadre de la célébration de la Journée Mondiale du Nettoyage au Cambodge, le 21 août, sur le thème « Nettoyons le Cambodge, nous le pouvons ! », environ 700 personnes, dont des citoyens, des étudiants, des collecteurs de déchets et des représentants de diverses institutions, ont participé à un nettoyage massif le long des berges de la capitale.
La quantité de déchets à Phnom Penh a atteint 3 500 tonnes par jour, et en réponse à cette augmentation inquiétante, le ministère de l’Environnement prévoit de lancer une nouvelle campagne pour promouvoir le tri des déchets afin de parvenir à un Cambodge sans sac plastique d’ici la fin de 2025.
L’événement « World Cleanup Day 2024 », présidé par le ministre de l’Environnement S.E. Eang Sophalleth et l’ambassadeur de Corée du Sud au Cambodge, Park Jung-wook, a permis de collecter plus d’une tonne de déchets solides, ce qui équivaut à une réduction de 189 kilogrammes de carbone, selon l’Agence coréenne de coopération internationale (KOICA) au Cambodge.
Au cours du nettoyage, le ministre de l’Environnement a déclaré que la gestion des déchets avait déjà été déléguée au niveau local et que de nombreuses entreprises de collecte des déchets opéraient désormais efficacement dans tout le royaume. À Phnom Penh, trois de ces sociétés — 800 Super, Mizuda Group Co Ltd et CINTRI — sont actuellement sous contrat.
M. Sophalleth a ajouté qu’en plus des campagnes de sensibilisation du public, le ministère allait lancer une nouvelle campagne axée sur le tri des déchets, en particulier la séparation des sacs en plastique.
Il s’est dit convaincu que d’ici à la fin de 2025, environ 80 % de la population s’engagera à ne pas utiliser de sacs en plastique. Il a souligné le succès de la campagne « Aujourd’hui, je n’utilise pas de plastique », qui a mobilisé plus de 9,6 millions de personnes, dont 3,6 millions d’étudiants dans tout le pays.
« Notre campagne a touché plus de la moitié de notre population », a-t-il déclaré, notant une réduction de 71,4 % des importations de sacs en plastique.
Il existe plus de 200 décharges dans le pays, dont 142 sites appartenant à l’État et 70 sites privés. Actuellement, la production de déchets augmente de 10 à 12 % par an.
En ce qui concerne la qualité de l’eau, le ministère a également mis l’accent sur le contrôle de sa qualité afin de s’assurer que les sources d’eau restent propres. Le ministère demande instamment à toutes les usines et entreprises d’installer des dispositifs automatiques de contrôle de la qualité de l’eau afin de s’assurer que l’eau qu’elles rejettent soit propre et qu’elle ne pollue pas les sources naturelles et ne met pas en danger la santé publique.
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