Avant l’arrivée des Français au Cambodge, les populations locales utilisaient des pièces de cuivre, d’étain et de zinc de faible valeur, dont la plupart provenaient de Chine et du Vietnam et étaient appelées « sapèques ».
De très faible valeur, la sapèque était de forme ronde avec un trou carré au centre, qui permettait d’attacher et de transporter jusqu’à 600 pièces. Ces ficelles de 600 sapèques, ou « ligatures » pesaient 1,5 kilogramme, ce qui les rendait peu pratiques pour les transactions de grande valeur.
Lorsqu’ils ont établi le système monétaire en Indochine, les Français ont émis des sapèques modernisées en étain en complément de la piastre. En 1901, il fallait 500 sapèques pour faire une piastre.
Pour en savoir plus sur ces pièces, vous pourrez visiter le Musée SOSORO dès sa réouverture !
Musée Preah Srey Içanavarman (SOSORO)
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