Après une année marquée par la célébration des cinquante ans de l’Asiathèque, la maison d’édition affermit son catalogue dans ses domaines traditionnels (langues, essais, littérature) et poursuit son chemin dans la découverte de nouvelles littératures du monde.
Il ne s’agit pas uniquement de regards sur l’Asie ou venant d’Asie, ce sont plus que jamais des auteurs et traducteurs de différents horizons qui proposent des œuvres en langue française ou traduites en français qui permettent de saisir la diversité des manières de penser le monde, tel qu’il est ou tel qu’il peut devenir.
Le lancement de la nouvelle collection « Abécédaire de l’imaginaire » est le fait marquant de cet automne 2024, avec la publication du premier opus : Arborescences. La collection fait appel à des autrices et des auteurs de premier plan, dans les littératures de l’imaginaire et de la science-fiction, de Chine et d’Europe. Chaque ouvrage (entièrement en français) est constitué autour d’une nouvelle traduite du chinois suivie de nouvelles inédites qui y font écho par des autrices ou des auteurs européens. Les nouvelles sont illustrées par des œuvres originales de jeunes artistes.
La collection « Abécédaire de l’imaginaire » est une coréalisation de l’Asiathèque et de la revue Kapsel.
L’exploration par l’Asiathèque de la jeune scène littéraire chinoise se poursuit également avec la publication du quatrième titre de la collection « Novella de Chine » dirigée par Brigitte Duzan : Ton temps hors d’atteinte, de Xia Jia (traduit du chinois par Gwennaël
Gaffric), une surprenante histoire d’amour dans la Chine contemporaine, à laquelle s’ajoute une touche intrigante de science-fiction.
En cette rentrée 2024, Hubert Delahaye nous ravit avec un nouvel opus de la collection « Liminaires » : Fantômes d’Ogura, variation à partir du très apprécié Lettres d’Ogura. Dans cette élégante collection de courts récits littéraires jouant avec le réel, Hubert Delahaye sublime sa grande érudition dans une histoire racontée avec sensibilité, clé pour amener le lecteur à une perception fine de l’altérité.
En plus de la nouvelle Méthode d’arabe syro-libanais, à paraître en décembre 2024, l’Asiathèque travaille au développement de la collection « 80 mots du monde », forte déjà de sept titres parus et de plusieurs en chantier (notamment 80 mots du Viêtnam, par Anna Moï, 80 mots du Maroc, par Kenza Sefrioui, et bientôt 80 mots de Taiwan, par Aurélien Rossanino).
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