Selon les chiffres du ministère de l’Agriculture, le Cambodge a exporté 5 558,58 tonnes de grains de poivre au cours des cinq premiers mois de cette année, soit une baisse de plus de 25,5 % par rapport à la même période en 2021.
Le Vietnam demeure le premier marché de destination pour cette période, avec 5 131,51 tonnes, soit 92,32 %, suivi de l’Allemagne (355,78 tonnes), de Taïwan (21), de la Malaisie (13,64), de la France (10,51), de la Belgique (8,80) et de la République tchèque (7,88).
Viennent ensuite le Japon (2,47 tonnes), la Suède (2,36), le Canada (1,28 ), les États-Unis (0,92), l’Inde (0,92), le Royaume-Uni (0,90), le Kazakhstan (0,29), la Corée du Sud (0,22 ) et l’Australie (0,10).
Le ministère évoque le durcissement des restrictions à l’entrée dans les pays voisins en raison du Covid-19 et les inspections plus strictes des marchandises comme cause probable de la baisse des exportations.
Chaque année, le poivre est récolté exclusivement à la main entre janvier et mai, généralement jusqu’à ce que la mousson du sud-ouest amène la saison des pluies à partir de la mi-mai.
Néanmoins, le président de l’Association de promotion du poivre de Kampot (KPPA), Nguon Lay, a assuré au Post que la récolte du poivre était toujours en cours dans certaines régions, alors que les averses de la saison des pluies commencent à toucher le Royaume.
Il a indiqué que les rendements et les prix du poivre de Kampot — le cultivar le plus prisé, cultivé dans la province côtière éponyme — étaient équivalents à ceux de l’année dernière, tout comme les commandes passées par les commerçants. Il a également noté que la récolte de cette année a subi peu de dommages dus aux conditions météorologiques.
À aujourd'hui, huit des plus de 30 entreprises membres de la KPPA ont signé des contrats au sein de l’association pour exporter le poivre de Kampot, très recherché, a-t-il ajouté.
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