« Le nouveau site d’enfouissement de Sihanoukville est considéré comme un modèle à suivre pour la gestion des déchets au Cambodge ».
Cette déclaration a été effectuée par S.E. Neth Pheaktra, secrétaire d’État et porte-parole du ministère de l’Environnement, alors qu’il accueillait un groupe de journalistes pour visiter la nouvelle décharge de la ville côtière.
Selon le secrétaire d’État, celle-ci s’étend sur une surface de cinq hectares avec quatre fosses pouvant accueillir près d’un million de tonnes d’ordures, et a été structurée selon un processus standardisé de gestion des déchets.
La décharge est un projet gouvernemental réalisé par le ministère des Travaux publics et des Transports et remis au ministère de l’Environnement après son achèvement le 5 novembre dernier.
Le Cambodge devrait disposer de six autres décharges de ce type à Kep, Kampong Chhnang, Pursat, Battambang et Kampot en 2022, grâce au soutien de partenaires de développement tels que la Banque asiatique de développement et la Banque mondiale.
« D’autres provinces, dont Siem Reap et Banteay Meanchey, en seront également dotées dans un avenir proche », a ajouté S.E. Neth Phreaktra
M. Hok Sophannaro, directeur de la décharge urbaine de Sihanoukville, a indiqué qu’une moyenne quotidienne d’environ 400 tonnes d’ordures était déversée sur le site depuis sa mise en service. Le Cambodge génère plus de 10 000 tonnes d’ordures par jour, soit quatre millions de tonnes par an, dont 65 % de déchets organiques, 20 % de plastique et le reste de déchets solides, et cette quantité devrait augmenter de 10 à 20 % par an.
Tout en se concentrant sur l’amélioration du site d’enfouissement, le ministère de l’Environnement encourage également la classification des déchets afin de pouvoir en recycler une partie.
Kong Sereyrath et Lim Nary — AKP
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