Un récit de voyage très ancien puisque datant du XIIe siècle… Il s’agit du récit d’un séjour effectué par Tcheou Ta-Kouan dans la cité d’Angkor au moment de sa splendeur, présenté dans la traduction de Paul Pelliot sous le titre « Mémoires sur les coutumes du Cambodge ».
Tcheou Ta-Kouan (également connu sous le nom de Zhou Daguan) accompagnait une ambassade chinoise au Cambodge en 1296 pour un séjour d’une année.
« Mémoires sur les coutumes cambodgiennes » est son journal. Il n’a été traduit qu’en 1902 par Paul Pelliot. Si ce journal est un des rares écrits rapportant la vie khmère à cette période, ce qui y apparaît n’a peut-être pas été entièrement vu ou entendu par l’auteur (qui, en tant qu’étranger ne pouvait le faire) mais lui aurait été rapportés par des chinois résident au Cambodge ou par des Cambodgiens proches des Chinois, avec le risque d’interprétation voire de déformation.
Il est donc question ici de commerce, d’armée, de la vie des femmes et des hommes, de l’agriculture, de l’esclavage, des fêtes, des fonctionnaires, de la santé, de l’habillement, de la flore, de l’habitat, de l’hygiène… Tout de la vie des paysans, des fonctionnaires, des ecclésiastiques, vie rurale ou citadine, croyances et superstitions. grandes cérémonies et quotidien.
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